Télévision
Format : 8 x 30′
Genre : Dramédie
Budget : M€
Stade : Postproduction
Dates de tournage : du 20 mai au 31 juillet 2024
Lieux de tournage : Strasbourg et ses environs (Région Grand Est)
Réalisation
- Keren Ben Rafael
- Noé Debré
- Benjamin Charbit
- Julien Sibony
- Federation Studios
- Max (ex HBO Max)
- Région Grand Est
- Elsa Guedj
- Eric Elmosnino
- Manu Payet
- Noémie Lvovsky
- Anouk Grinberg
- Suzy Bemba
- Solal Bouloudnine
- Lionel Dray
Synopsis
Adaptation de l’ouvrage Vivre avec nos morts, petit traité de consolation de Delphine Horvilleur publié aux éditions Grasset.
Léa, 28 ans, est l’une des rares femmes rabbins de France : frêles épaules, grandes responsabilités puisqu’elle doit trouver les réponses dans le labyrinthe de petites et de grandes questions de la vie des gens. Mais comment être un guide pour les autres quand on est soi-même aux prises avec les fondamentaux de l’amour, de la famille et en quête de sens ?
Quatrième de couv’
“Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… ”
Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : “Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits.”
A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’une vie interrompue (célèbre ou anonyme), la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.
Nous vivons tous avec des fantômes : “Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons.” Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. “Le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte” et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes…