Victim

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : 1,175 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : octobre-décembre 2019

Lieux de tournage : République tchèque, Slovaquie, Ukraine


Réalisation
  • Michal Blasko
Scénario
  • Michal Blasko
Production
  • Nutprodukcia
  • Easy Tiger
  • Nutprodukce (République tchèque)
Coproduction
  • Esse Production House (Ukraine)
  • Electric Sheep (Allemagne)
Partenaire(s)
  • Atelier de la Cinéfondation (Festival de Cannes) (2019)

Synopsis

Irina , 43 ans, mère célibataire ukrainienne, vit avec son fils Igor (13 ans) dans une petite ville frontalière tchèque. Un soir, elle découvre qu’Igor a été agressé par trois personnes et tout son monde s’écroule. Quand Igor se réveille de l’anesthésie, il affirme que les agresseurs étaient des Roms.
Dès lors, Irina se bat pour la justice et exige que la société se révolte et punisse les coupables. Au fil du temps, elle commence à remarquer des incohérences dans ses versions de l’attaque. Finalement, lorsque la société est émotionnellement émue par l’attaque, Igor admet à Irina qu’il a inventé toute l’histoire.
La marche contre la violence qui s’ensuit, en soutien à Igor et Irina comme victimes, se transforme en une violente campagne néo-nazie. Quand, au dernier moment, Irina essaie de l’annuler, elle est confrontée à la résistance des instances et doit continuer ce que son fils a commencé, mentir, et participer à la marche en tant que victime. Les conséquences sont trop graves pour que les deux puissent les assumer sans répercutions ou en toute conscience.

Note d’intention
“Les deux intrigues – celle mère-fils et celle de la collectivité – sont intimement liées et se nourrissent l’une de l’autre. En peignant un portrait psychologique détaillé d’Irina, j’aimerais exposer la société pour laquelle elle devient temporairement une mascotte pour finalement en devenir sa caricature. Irina devient une victime dans l’affaire opposant son amour pour son fils et ses bonnes intentions.
Dans cette approche narrative, je voudrais souligner l’authenticité et la civilité. Le chef opérateur Adam Mach et moi avons donc opté pour un style visuel dynamique et esthétique qui fera de nous des témoins directs de l’histoire d’Irina. Au fur et à mesure que le film progressera, nous apprendrons à connaître Igor et sa mère.” (Miachal Blasko)