Tu es le soleil de ma vie

Cinéma

Budget : M€

Stade : Développement

Dates de tournage : été ou automne 2020

Lieux de tournage : Aix-en-Provence, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur


Réalisation
  • Christine Wiederkehr
Scénario
  • Christine Wiederkehr
Production
  • Dschoint Ventschr Filmproduktion (Suisse)
  • Paraiso Production Diffusion

Synopsis

Aurélie, 42 ans, est une violoniste soliste qui mène sa carrière avec succès. Elle se déplace d’un concert à l’autre et passe peu de temps chez elle, à Paris. Un jour, alors qu’elle est conviée à jouer pour un enterrement dans son village d’enfance, son mari Léosh annonce qu’il souhaite l’accompagner : il veut enfin voir les lieux où elle a grandi, pour un court séjour romantique. Aurélie ne veut pas qu’il vienne, mais il fait fi de ses prétextes. Cette fois, il ne se laissera pas décourager.
La veille de leur départ, elle pique une crise qui semble surgir de nulle part. Elle roue Léosh de coups. Il endure stoïquement cette explosion de colère, sans discerner les noirs sentiments qui régissent la vie intérieure de sa femme.
Car depuis la nouvelle de la mort d’Hervé, Aurélie est hantée par un tourbillon de réminiscences contradictoires. Enfant, elle a été, durant presqu’une année, l’élève d’Hervé, mais aussi son “amie secrète”, sa princesse. Elle était très jalouse, en particulier de Tabéa, une jeune fille de 4 ans son aînée, très proche d’Hervé. Il avait promis son précieux Stradivarius à chacune d’entre elles.
Un jour, le plus ardent désir d’Aurélie se réalisait : Tabéa disparaissait, envoyée à l’internat par ses parents. Aurélie n’y était pas pour rien. Car peu à peu, Hervé avait tissé une toile funeste, mélange d’adoration et d’abus. Elle en était prisonnière, sans issue possible. Elle était sujette à des réactions passionnées, imprévisibles. Qui donnaient aussi du fil à retordre à Hervé. De jour en jour, elle représentait pour lui un péril de plus en plus grand. Pour finir, il lui procurait une bourse à Genève.
Pourtant, leurs adieux ne furent pas définitifs. Jeune étudiante, Aurélie retournait le voir et réclamait son dû : le Stradivarius.
Amour, jalousie, dégoût, honte et haine de soi. Prise dans le vertige de cette ambivalence, Aurélie tente à présent de comprendre les liens entre les choses. Léosh se rend compte, désespéré, que sa femme s’éloigne de lui et prend peur. Il veut en savoir plus sur cet Hervé. Pourquoi Aurélie ne lui a-t-elle jamais dit que le précieux instrument appartenait à ce vieux professeur ?
C’est alors qu’Aurélie prend conscience qu’elle ne peut partager son secret avec personne. Sa vie intérieure est trop fragile. La musique restera son unique grand amour.