The Color of the Skull

Cinéma

Budget : 2,1 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : juin 2019 (7 semaines)

Lieux de tournage : Afrique du Sud (Johannesburg, province du KwaZulu-Natal)


Réalisation
  • Sibs Shongwe-La Mer
Scénario
  • Sibs Shongwe-La Mer
Production
  • Mille et Une Productions
Coproduction
  • UProduction
  • Halal (Pays-Bas)
  • Whitman Pictures (Afrique du Sud)
Partenaire(s)
  • Atelier de la Cinéfondation (Festival de Cannes) (2018)

Synopsis

À la veille de la mort de Nelson Mandela, l’Afrique du sud post-apartheid est plongée dans la peur viscérale d’une guerre civile dévastatrice.

Située sous la grande chaîne des montagnes du Drakensberg, la communauté puritaine
 Afrikaner prend les armes bien décidée à défendre ses terres et sa culture contre la colonie traditionnelle Zoulou toute proche.

Dans ce climat exacerbé de guerre raciale, les milices blanches suprémacistes multiplient les camps d’entrainement où sont enrôlés des adolescents. Parmi eux, Pieter un jeune garçon de 13 ans.


Pendant ce temps, Thato, un jeune homme noir de 23 ans fuit Johannesburg et son passé trouble pour rejoindre la colonie Zoulou. Il sera à son tour entraîné dans le tourbillon de la violence.


Confrontés à la paranoïa et aux carnages, Pieter et Thato portent pour chaque camp les blessures profondes du pays.

Note d’intention

“Né en Afrique du Sud après l’Apartheid, je souhaite que ce film étudie pleinement la propagation des idéologies haineuses et leurs effets fatals et paralysants pour l’Afrique du Sud. La déstabilisation d’une nation, la fin du rêve Sud Africain de Mandela, la perte de l’innocence, les conséquences de la haine sont autant de thèmes qui parcourent mon projet. Le film doit sonner comme un avertissement à une société aux prises avec le totalitarisme, la haine raciale et religieuse, une société qui propage inutilement la terreur et l’effusion de sang… L’histoire de l’Afrique du Sud a toujours été marquée par un enjeu de taille, celui de l’appropriation des terres, catalyseur dans la mise en place du système de l’Apartheid. Souvent tabous, ces tensions existent encore aujourd’hui, enfouies et silencieuses.” (Sibs Shongwe-La Mer)