Sharav

Cinéma

Genre : Drame

Budget : M€

Stade : Développement


Scénario
  • Didier Decoin
Production
  • Septembre Productions

Synopsis

Adaptation de l’ouvrage Crains qu’un jour un train ne t’émeuve plus de Jean Nainchrik publié aux éditions du Seuil.

Quatrième de couv’
“C’était donc lui, Bolek. Il me sourit gentiment, s’approcha de moi et me posa les mains sur les épaules :
– Shalom mon grand garçon… Shalom
Son expression était affectueuse et paternelle, pourtant il m’intimidait terriblement. Je savais qu’il avait vécu des choses terribles, à peine imaginables, mais qui demeuraient pour moi des abstractions […]. Mais là, il y avait ce numéro tatoué sur son bras, comme un indice réel, la preuve du crime. Quelque chose émanait de lui qui disait la guerre, l’histoire, l’horreur, les camps, les deuils, les morts. J’aurais voulu le consoler et je n’en étais pas capable.
Sous l’effet d’une impulsion soudaine, je logeai ma main dans la sienne. Il la serra et nous marchâmes tous deux, main dans la main, jusqu’à la maison.” J.N.
Début des années cinquante. Jean, l’adolescent-narrateur découvre l’Israël des pionniers en même temps qu’il apprend jour après jour l’histoire de sa famille maternelle d’origine polonaise, décimée par la persécution, à travers les carnets de son oncle, rédigés en yiddish du ghetto de Lodz à Auschwitz.