Se souvenir d’une ville

Se souvenir d’une ville dressera un portrait subjectif et intime de Sarajevo, une ville hantée par les fantômes du passé.
Un portrait subjectif et intime de l’expérience de la guerre pendant le siège de Sarajevo qui, débutant le 6 avril 1992, a duré 1325 jours.
À partir d’archives filmiques du passé et d’images du présent tournées en pellicule, Se souvenir d’une ville plongera le spectateur dans une réflexion sur l’histoire de Sarajevo, sur ses mémoires multiples et lacunaires et sur la manière dont le passé se répercute sur le présent.

Après le César obtenu pour Retour à Reims – Fragments en 2023, Jean-Gabriel Périot réalise Se souvenir d’une ville consacré au siège de Sarajevo. Pendant quatre ans, les habitants de la ville ont résisté, survécu et se sont bricolés un quotidien malgré les bombes et les privations. Sur le front ou à l’arrière, de jeunes cinéastes mobilisés se sont mis à filmer. Des images pour témoigner, sauvegarder des moments de leurs vies ou simplement se distraire et échapper à leur vie de soldat. Trente ans après, ils partagent avec nous leurs films, leur expérience du siège et leurs questions sur l’avenir.

Paroles
“Facing Darkness (le film, initialement et finalement intitulé Se souvenir d’une ville, a un temps eu pour titre Facing Darkness, ndlr) est un film documentaire sur les liens entre films et guerre, ou plutôt entre filmeurs et/ou soldats durant le siège de Sarajevo.” (Jean-Gabriel Périot)