Out of the Blue

Cinéma

Genre : 1er LM Thriller psychologique

Budget : M€

Stade : Financement


Réalisation
  • Nicolas Houres
Scénario
  • Nicolas Houres
  • Julien Cazarre
  • Thomas Séraphine
Production
  • Funny Bird (Belgique)

Synopsis

Out of the Blue est un film élaboré sur une structure narrative dite “choral”. Ce style atypique d’intrigue, est articulée autour de trois histoires distinctes et singulières, montées parallèlement, et toutes reliées à une double clef de voute commune, l’Argentine et la folie.
Folie meurtrière dans la première histoire, qui raconte celle d’un psychopathe qui organise des chasses à l’hommes sur ses terres en Patagonie, et qui va se retrouver à son tour, la proie d’un nouveau prédateur. (L’arroseur arrosé)
La deuxième folie, plus douce, nous décrit les péripéties d’un voyage initiatique de deux jeunes femmes, Nikki et Blue, qui traversent l’Argentine en voiture, pour disperser les cendres de la mère de l’une d’elle. Mais cette virée aux couleurs acidulées, va se transformer en une chronique de film noir, où road trip et tequila vont laisser la place au suspens et à l’angoisse. (Qui s’y frotte s’y pique)
La dernière histoire est la folie créatrice du célèbre romancier de “thriller satirique” Zac Keystone, dont le style acéré ne mord plus depuis quelques années. Ses multiples provocations en public et ses problèmes psychiatriques ont accéléré sa déchéance, et anéantit sa notoriété. L’alcool et les amphétamines y sont-ils pour quelque chose ? Qu’importe. S’isoler dans la pampa sera sa dernière chance pour vaincre ses chimères et combattre ses multiples peurs créatrices. Mais jusqu’où ce pamphlétaire excentrique va-t-il aller pour retrouver sa plume incisive et tranchante.
Le destin croisé des ces différents protagonistes se retrouvent rattachées à une intrigue globale et commune, que l’on découvre au fur et à mesure du récit. Le montage alterné des histoires, alimente la narration du film, jusqu’au dénouement final, où l’exercice de style prend toute sa dimension.
Out of the Blue est donc un film gigogne, où tous les éléments narratifs s’emboîtent les uns dans les autres, pour ne former qu’une structure compacte et limpide au crépuscule de l’intrigue.