Cinéma
Budget : 2,8 M€
Stade : Postproduction
Dates de tournage : à partir du 12 février 2024 (31 jours)
Lieux de tournage : Paris, région parisienne (Région Ile-de-France), Sète (Région Occitanie), Bruxelles (Belgique)
Réalisation
- Laurent Micheli
- Laurent Micheli
- Clara Bourreau
- Haut et Court
- Wrong Men (Belgique)
- Marks (Belgique)
- Haut et Court
- RTBF
- Proximus (Belgique)
- Be tv
- Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide à l’écriture, 2e session CSF 2021, 12.500€ ; aide au développement artistique, 1ère session Commission du Cinéma 2022, 30.000€ ; aide à la production, 3e session 2022, 430.000€)
- Avance sur recettes / CNC (février 2023)
- Screen.Brussels (aide à la production, septembre 2023, 135.000€)
- SG Image (Sofica)
- Cinémage (Sofica)
- Memento Films International
- Ben Pigeard-Benazera
- Florian Berutti
- Julie Allione
- Mara Taquin
- Oscar Hogstrom
- Bilal Hassani
- Théo Augier
- Félix Maritaud
- Arieh Worthalter
Synopsis
Adaptation du roman Nino dans la nuit de Capucine et Simon Johannin paru aux éditions Allia.
Une soirée qui tourne mal… Nino Paradis, 20 ans, réussit à s’enfuir. Mais après une tentative ratée à la Légion étrangère, c’est retour à la case merdier. Nino retrouve Lale, celle qui embrase son coeur, ainsi que Malik et Charlie, ses deux compagnons de galère. De sales petits boulots mal payés en soirées faites de drogues déclinées sous toutes les lettres de l’alphabet, Nino cherche sa place dans un monde qui semble ne lui laisser aucun espoir. Cette vie serait-elle un enfer ?
Précédents synopsis
Nino, dix-neuf ans, raconte ses galères pour survivre sans argent à Paris. Amoureux de Lale, il voit son couple menacé par la pauvreté, contre laquelle il essaie coûte que coûte de lutter sans perdre sa volonté de vivre. C’est une vie de débrouille ponctuée de fêtes, celle d’une jeunesse qui cumule les petits boulots et les trafics en tout genre
Nino Paradis a 20 ans et aucune perspective dans la vie. Après une tentative ratée à la Légion étrangère, c’est retour à la case merdier. Nino retrouve Lale, celle qui ramène un peu de lumière dans ce quotidien de petits boulots mal payés, de drogues déclinées sous toutes les lettres de l’alphabet et de fêtes partagées avec ses amis. Et si c’était plutôt l’enfer ?
Quatrième de couv’“
J’ai la tête, les yeux et la bouche qui crament, j’ai avalé des braises qui me font des trous partout. Des trous dans le sol quand j’avance, des trous dans les phrases que je veux dire à des gens qui ont des trous dans le visage quand je les regarde.”
Dès les premières pages, le hurlement du sergent résonne pour longtemps dans vos oreilles : “Tout le monde en rang, à l’ordinaire. Mâchez bien sinon vous allez nous cimenter les chiottes, et c’est pas moi qui irai les déboucher, compris ?”
Le sergent ? Oui, le sergent, celui qui recrute les futurs légionnaires. Nino, dix-neuf ans, figure parmi les volontaires, groupe d’hommes venus des quatre coins du monde afin de recevoir, coûte que coûte, une solde, pour pouvoir s’en sortir. La Légion, c’est l’apprentissage d’un code d’honneur autant que celui d’une langue. Hélas, Nino ne passera pas l’épreuve puisqu’il échouera brillamment au test de dépistage. De retour, Nino enchaîne les petits boulots. Une vie de débrouille criblée par les flashs de fêtes étourdissantes, par les personnages qui surgissent et les histoires qu’ils racontent.
Après L’Été des charognes, premier roman fulgurant et remarqué, la langue est vive, les dialogues mordants : Nino dans la nuit bouillonne, cingle une histoire à cent à l’heure et dessine, à travers le destin chaotique de son héros, le portrait d’une génération qui tente de trouver sa place là où il n’y en a plus.