Montagnes russes

Cinéma

Genre : Comédie dramatique

Budget : 10 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : février-mars 2026


Réalisation
  • Cyril Gelblat
Scénario
  • Sarah Kaminsky
  • Laetitia Colombani
  • Kamir Aïnouz
Production
  • Kobayashi Prod
  • Atelier de Production
Coproduction
  • Bright Lights Films
Acteurs
  • Jean Dujardin

Synopsis

Adaptation de l’ouvrage autobiographique Un fou dans l’Art – Confessions d’un serial-collectionneur de Jean Albou publié aux Editions de la Martinière.

Quatrième de couv’
La folie du “bipolaire” qu’avoue être l’auteur résonne avec un écho particulier dans le microcosme de l’art. Docteur Jean-Paul Mialet – Psychiatre
“En 2007, au cours de ma plus grave crise maniaque, j’ai calculé qu’en moins de deux mois, j’avais dépensé pour plus de quinze millions d’euros entre mes différents achats d’œuvres d’art et l’acquisition d’un terrain sur la mer. Et je n’inclus pas dans ce total les sommes liées à mon train de vie de milliardaire. Le docteur Briand avait raison : j’étais un “cas d’école”. Je crois que jamais un maniaco-dépressif n’est allé aussi loin dans la démesure et n’a autant trouvé à alimenter son délire de grandeur, sans que personne puisse mettre un terme à sa fuite éperdue en avant. Est-il fou de penser que je constitue, à mon corps défendant, un cas unique, un paradigme de la psychose maniaco-dépressive ?”
Pendant plus de vingt ans, Jean Albou a côtoyé les géants de l’art contemporain. Gestionnaire de fortune, il a réuni pour un client l’une des plus importantes collections d’Europe. Dans le monde de l’art, sa notoriété était établie. Mais Jean Albou était aussi secrètement bipolaire : il était maniaco-dépressif. Ses crises l’ont conduit à habiter un monde irréel où les bouteilles de vin valent dix mille euros, les déjeuners trente mille euros, où une montre coûte le prix d’une voiture, une maison celui d’un immeuble, où les plus grands collectionneurs sont souvent des prédateurs, et où les mauvais tableaux valent parfois plus cher que les chefs-d’oeuvre.
Jean Albou a commencé à consulter dès l’âge de vingt ans. Il s’est heurté longtemps à l’incompétence de nombreux psychiatres et à la dangerosité de certaines thérapies, en particulier la psychanalyse. Jusqu’à quarante ans, aucun de ceux qui l’ont examiné n’a été capable de poser le bon diagnostic.
Son récit fascinant d’une ascension vertigineuse – suivie d’une chute impitoyable et solitaire – ne constitue pas seulement un témoignage unique sur le petit monde très secret de l’art contemporain et des psys. Il procède aussi de la dénonciation ironique et forte des excès sans fin d’une époque folle où la valeur de l’argent semble prévaloir.