Migri

Mehdi, un jeune de banlieue, 30 ans, qui s’apprête à fêter son entrée dans une émission de téléréalité. Lui qui rêve de s’envoler à Dubaï et de copier les réussites qu’il mate sur Instagram, va être vite déçu. Le verdict tombe, il n’est pas pris ! Son meilleur pote l’encourage alors à retenter sa chance pour participer à la première téléréalité d’Algérie. Leurs parents ne répètent-ils pas à longueur de journée que c’est plus facile là-bas ?! Mehdi réunit tout l’argent qu’il a pour s’acheter un billet aller et s’envole au casting. Mais une fois là-bas, nouvel échec : il ne parle pas arabe et n’intègre pas l’émission. Sans ressource pour retourner dans son pays, il appelle ses parents à l’aide, comme d’habitude, mais son père refuse de l’aider : c’est un homme, à partir de maintenant il devra s’en sortir tout seul. C’est seul et sans le sous que Mehdi va devoir vivre dans un pays qu’il ne connaît pas.

Une histoire d’immigration inversée.

Migri – qui signifie immigré en dialecte algérien – est décliné en 8 x 26′.