La Fille d’un grand amour (ex Mes parents)

Cinéma

Genre : 1er LM Comédie romantique Drame

Budget : 4,5 M€

Stade : Sorti en salles / SVOD

Dates de tournage : du 16 octobre au 28 novembre 2023

Lieux de tournage : Paris, région parisienne (Région Ile-de-France), Le Boulou, Tressere, Perpignan, Bages (Pyrénées Orientales, Région Occitanie), Port Bou (Espagne)

Sortie : 08/01/2025


Réalisation
  • Agnès de Sacy
Scénario
  • Agnès de Sacy
  • Michel Spinosa (collaboration)
Musique
  • Grégoire Hetzel
Production
  • Pan Cinéma
Coproduction
  • Artémis Productions (Belgique)
  • France 2 Cinéma
  • RTBF
  • Be tv
  • Proximus (Belgique)
  • Shelter Prod (Belgique)
Distribution
  • Pan Distribution
Diffusion
  • Canal+
  • Ciné+
  • France 2
  • RTBF
  • Be tv
  • Proximus (Belgique)
Partenaire(s)
  • Région Occitanie (aide à la production, octobre 2023, 180.000€)
  • Sofitvciné (Sofica)
  • Cofimage (Sofica)
  • Indéfilms (Sofica)
  • Taxshelter.be
Ventes Internationales
  • Playtime
Production exécutive
  • Jean-Yves Asselin
Image
  • Denis Lenoir (AFC, ASC, ASK)
Casting
  • Marion Touitou
  • Léa Triboulet
Acteurs
  • François Damiens
  • Isabelle Carré
  • Claire Duburcq
  • Marc Bodnar
  • Cédric Appietto
  • Lou Bruston
  • Hugo Feniser
  • Mostéfa Djadjam
  • Guilaine Londez
  • Bruno Raffaelli
  • Pascal Bonitzer
Presse
  • Rachel Bouillon

Synopsis

Ana et Yves se sont aimés passionnément puis se sont séparés. Des années plus tard, leur fille, Cécile, réalise un documentaire sur leur rencontre. Ils se revoient à cette occasion. Toujours marqués par leur amour passé, ils vont alors chercher un chemin pour revenir l’un vers l’autre…

Premier long métrage de la scénariste Agnès de Sacy qui a travaillé, entre autres, avec Valeria Bruni-Tedeschi (Les Amandiers, Un château en Italie, Actrices), Pascal Bonitzer (Les envoutés, Cherchez Hortense), Zabou Breitman (No et moi, L’homme de sa vie, Je l’aimais)…

Les Notes pour le dire
“Je voulais que la musique révèle à la fois la complexité d’Yves (le personnage joué par François Damiens, ndlr), mais aussi sa grande solitude. Ce que Grégoire Hetzel est parvenu à faire magnifiquement avec ce violon solo et l’orchestre de cordes. La musique de Grégoire nous emmène loin dans le monde intérieur du personnage. Lorsque Yves fuit son travail après s’être entendu dire les mêmes mots qui avaient été utilisés pour lui (“Il est jeune, ça va lui passer”)… Ou bien lorsqu’il revoit les images d’Ana (le personnage interprété par Isabelle Carré) sur la table de montage. Ou encore à la fin, lorsque mon père apparaît à l’image… Grégoire est parvenu à écrire une musique ample, complexe, bouleversante, sans être sentimentale. Sa musique, c’est de la pensée sensible en notes.” (Agnès de Sacy)

BOF mode d’emploi
“Nous avons conçu des thèmes par personnage. Pour Yves, j’ai écrit deux thèmes. Très concrètement : le premier est un canon de cordes à quatre voix, une forme musicale très rigoureuse, quasi mathématique, mais aussi tortueuse et tissée de dissonances. De ce tissage se détache dans les aigus la mélopée d’un violon solo qui ne parvient pas à s’épanouir, est trouée de silence, comme une solitude déchirée. Cette musique exprime toute la complexité de son personnage : par le canon, sa tenue intellectuelle et les nœuds de sa névrose, de ses secrets, qui l’emprisonnent dans une existence contrainte, tandis que le violon dessine la voix sensible, subjective, des hautes aspirations empêchées. Ce thème apparaît trois fois, dans les moments de grande solitude d’Yves. C’est vraiment sa musique intérieure.
Son deuxième thème, qu’on a appelé L’Aube d’Yves, naît, au contraire, du monde extérieur. Yves découvre le vaste paysage de la montagne qui s’éveille. Ce thème très simple, très pur, s’élève peu à peu : il est l’appel des lointains apaisés, et l’ébauche même de cet apaisement. À la fin du film, développé, il en sera l’épanouissement.
Le thème d’Ana, qui ouvre le film, est fait de deux éléments : une introduction jouée à la guitare, au piano et par un violon un peu rêche, sur un mode qui semble improvisé et populaire, archaïque. Il est comme une attente, un prélude, où les instruments se cherchent en écho ou s’entremêlent. Ce jeu un peu enfantin, qui accompagne la scène d’ouverture et les premiers dialogues, s’épanouit soudainement sur les images d’un feuillage dans un ciel bleu, en un thème orchestral franc et lumineux. D’emblée, c’est une musique joyeuse, mais qui, par son souffle mélodique, nous donne aussi une promesse de romanesque. On retrouvera ce thème, baptisé alors La Fugue d’Ana, lorsque celle-ci, appelée par une envie de liberté, s’enfuit en Espagne. C’est alors la découverte de la mer qui lancera notre thème lyrique.
Enfin, il y a ce morceau qu’on a appelé Le Temps qui passe, une sorte de valse narrative, qui balaie avec une mélancolie joyeuse le quotidien d’Ana : elle vide une maison abandonnée, découvre la Une d’un vieux magazine sur la mort de Franco, congédie un amant, et avance dans un élan de liberté heureuse. La musique peut ainsi prendre en charge dans un même mouvement une évolution des sentiments : ici le temps qui passe, figuré par ce mouvement continu de valse assez droite, est traversé de mélancolie, d’hésitation, de décision, de joie. Ces deux thèmes d’Ana dessinent là aussi un personnage : plus terrienne, plus enfantine, aux aspirations apparemment plus simples que celles de son “grand amour”…
La guitare du thème d’Ana apporte un lointain souvenir d’Espagne, nous ne voulions pas que la référence soit appuyée, mais c’est là. Le violon solo d’Ana qui ouvre le film avec la guitare est simple et brut, terrien, “paysan”, et semble improvisé, quand celui du thème d’Yves est au contraire céleste, virtuose dans sa tessiture suraiguë. Et j’ai demandé aux cordes qui entremêlent les voix du canon de très peu vibrer, pour que le son de l’archet et des cordes forme, dans l’austérité exacte de la polyphonie, un tissage paradoxalement comme déchiré et déchirant. Dans les séquences de nature, de vastes paysages, j’ai introduit des bois et des cors, qui amènent évidemment du souffle, du bois, du corps, du relief, de la profondeur, du vent… La nature entre alors en dialogue avec les sentiments. (Grégoire Hetzel)

Précédent synopsis
Un matin de novembre 1975, une jeune femme, Ana, rentre chez elle, les joues en feu d’avoir dansé toute la nuit. Étrangement, son mari, Yves, qui l’attendait avec inquiétude, lui demande pardon et quitte la maison. Une petite fille assiste à la séparation depuis l’obscurité du couloir…
Au printemps 1991, Cécile, la petite fille du couloir, a maintenant 25 ans ; elle est étudiante dans une école de cinéma et doit réaliser un exercice sur le thème : Filmer vos parents. Cécile les filme séparément et les questionne sur ce qui pour elle est de l’ordre de la légende : leur rencontre. Dans les souvenirs d’Ana et de Yves rien ne coïncide, et pourtant tout coïncide. Évoquer ces instants les remet en contact avec la force du sentiment.
Ils se revoient à l’occasion de la projection du film et lorsque Yves voit partir Ana, déjà elle lui manque. Ils se manquent. Ils se retrouvent alors pour un week-end chez Ana, dans la maison au milieu des vignes où elle a établi sa brocante et sa vie… Et le passé remonte, douloureux et violent. Bien qu’ils en aient rêvé un instant, ils n’ont pas d’avenir en commun. Ana raccompagne Yves à l’aéroport et ils tentent de retourner à leur vie respective. Mais il est déjà trop tard, la solitude a soudain un goût amer. De façon chaotique et désespérée, ils vont chercher un chemin pour revenir l’un vers l’autre…

Autres infos

Box office France
Sortie sur 196 écrans (élargie à 380 écrans au maximum)..
#9hdesHalles : 32 entrées
Paris 14h : 203 entrées (6 salles)
1er jour France : 5.451 entrées
Avant-premières : 438 entrées
Cumul 1er jour France : 5.889 entrées
Cumul 1er week-end France : 38.054 entrées
Cumul 1ère semaine France : 46.818 entrées
Cumul France : 90.658 entrées (au 28 janvier 2025)