Les Rêveurs*

Synopsis

Adaptation du roman Les Rêveurs de Isabelle Carré paru aux éditions Grasset, Grand prix RTL Lire 2018.

Elisabeth est une comédienne habituée à animer des ateliers dans des écoles. Jonglant avec ses répétitions, elle se rend cette fois à l’hôpital Necker pour animer des ateliers d’écriture avec des jeunes en grande difficulté psychologique. À leur contact, Elisabeth se souvient de son séjour en hôpital psychiatrique dans les années 80, lorsqu’elle avait 14 ans. Après le choc de l’enfermement, grâce aux liens noués avec les autres patients, la jeune fille qu’elle était retrouve non seulement le goût de la vie, mais découvre aussi sa passion. Celle du théâtre, qui guidera et conduira sa vie ; pour adoucir le monde, de fantastiques échappatoires existent…

Quatrième de couv’
“On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère, d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance… ” I. C.
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.