Les Poings serrés

Cinéma

Genre : Drame

Budget : 1,46 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : hiver 2021-2022

Lieux de tournage : Belgique


Réalisation
  • Vivian Goffette
Scénario
  • Vivian Goffette
Production
  • Dragons Films Productions (Belgique)
Coproduction
  • Lunanime (Belgique)
Distribution
  • Lumière (Belgique)
Diffusion
  • RTBF
Partenaire(s)
  • Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide à la production, 1ère session CSF 2019, 430.000€)
  • Wallimage (aide à la production, octobre 2019, 175.000€)
  • Rencontres de coproduction francophone (RCF) (Luxembourg, novembre 2019)
Acteurs
  • Wim Willaert
  • Jérémie Renier
  • Lucie Debay

Synopsis

Lucien vit retiré avec sa mère Cécile et son frère aîné dans un village des Ardennes. Porteur d’un lourd secret, il fuit le contact autant que les questions. Il se rapproche pourtant de Freddy, le père de Lies, sa seule amie. Mais lorsque la grand-mère de Lucien décède et qu’une sortie pénitentiaire est accordée à son père pour assister aux funérailles, tout bascule. Contre l’avis de son entourage, Lucien veut revoir son père. Au risque de tout perdre…

Note d’intention
“C’est l’histoire d’un deuil impossible car il n’y a pas de mort. Le père de Lucien a été arrêté pour une série de crimes innommables. Du jour au lendemain, la figure paternelle est anéantie. C’est un choc terrible, un traumatisme extrêmement dévastateur d’un point de vue personnel et social. Car à la douleur s’ajoute l’exclusion, la honte, la culpabilité, le repli sur soi. Il faut tout quitter, changer de vie pour se protéger et tenter de se reconstruire. Ailleurs.
Mais comment se reconstruire alors qu’à 11 ans on n’est pas encore construit ? Comment grandir lorsqu’on a plus de repère, qu’il faut renoncer à son passé, nier ses origines et même vivre sous un nom d’emprunt ? Doit-on accepter une telle filiation ou est-on condamné à la renier ?
Confronté à une situation qui le dépasse et dont il est en quelque sorte prisonnier, Lucien entame seul une lutte, véritable combat existentiel pour rester lui-même, et pour revoir son père. C’est ce combat que le film se promet de suivre.
Pourquoi ce projet? La thématique père-fils me poursuit. De mes premiers courts métrages tournés à l‘Insas à ceux réalisés ensuite, je me rends compte que j’ai abordé de façon plus ou moins directe le rapport père-fils. Tout comme le thème du mensonge déjà présent dans La Carte postale ou Yam Dam et que j’aborde de nouveau ici.
Je rêve donc d’un film émotionnellement puissant, radical, à l’identité visuelle et sonore forte qui emmène le spectateur plus loin que la simple empathie pour le personnage de Lucien ; un film qui marque le spectateur dans sa chair afin que le destin de Lucien l’accompagne un long moment après la vision du film.” (Vivian Goffette)