Cinéma
Genre : Drame
Budget : 2,25 M€
Stade : Développement
Dates de tournage : janvier-février 2023
Lieux de tournage : Paris, région parisienne (Région Ile-de-France), Alger (Algérie)
Réalisation
- Amin Sidi-Boumédiène
- Amin Sidi-Boumédiène
- In Vivo Films
- Région Nouvelle-Aquitaine
- Procirep (aide au développement, décembre 2020)
- Fonds Images de la diversité (aide au développement, juin 2021, 20.000€)
- Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (novembre 2021)
- Industry Village des Arcs Film Festival - Village des coproductions (2021)
Synopsis
R.M., écrivain algérien d’une cinquantaine d’années, est menacé de mort dans l’Algérie des années 90. Il décide, par peur, de s’exiler en France en banlieue parisienne. Loin de sa femme et de son fils, il y ressent l’angoisse persistante de la vie d’homme traqué qu’il a vécue en Algérie et une mélancolie sourde.
F-Z, une vieille amie écrivaine vivant à Paris, le retrouve et tente de le faire sortir de sa bulle, sans grand succès. Ses rencontres avec d’autres intellectuels le ramènent à sa position d’écrivain qui a choisi de se cacher plutôt que de rester sur le théâtre des opérations.
Alors que R.M. s’enferme dans sa solitude, des douleurs commencent à le tourmenter quotidiennement. R.M. est malade, il ne lui reste que peu de temps à vivre. Cette injustice le pousse au déni et il sombre alors dans la folie, la paranoïa et les méandres de son imagination où vont lui réapparaitre les personnages de ses romans.
In english dans le texte
In exile in a European city, R.M, an Algerian writer threatened with death in his country in the midst of a dark decade, is tormented by fear and doubt. Far from his wife and son who remain in Algeria, R.M discovers that he is suffering from an incurable disease. He sinks then in the madness, the paranoia and the meanders of his imagination where will reappear to him his characters of novels.
Paroles
“Les Derniers jours de R.M. rassemble plusieurs thèmes qui me sont chers. D’abord les années 1990, décennie de mon adolescence et des années de terrorisme qu’a vécu mon pays, l’Algérie. Puis la destinée de ces intellectuels (écrivains, journalistes, médecins etc.) pris pour cible dès le début de la guerre civile, et qui après les menaces explicites ont connu les assassinats sommaires. L’opacité des revendications et la grande efficacité des meurtriers ont créé une psychose chez la grande majorité de ces hommes et femmes, essentiellement francophones. Plusieurs d’entre eux ont réussi à fuir avant qu’il ne soit trop tard, et ont alors connu l’exil et le sentiment d’être devenu inutiles (ou l’ont-ils toujours été ?).” (Amin Sidi-Boumédiène)