La Forêt de mon père (ex Les Châtelains)

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : 1,904 M€

Stade : Sorti en salles / SVOD

Dates de tournage : du 17 septembre au 26 octobre 2018 (6 semaines)

Lieux de tournage : Montigny-le-Tilleul (région de Charleroi), région de Lille (Région Hauts-de-France)

Sortie : 08/07/2020


Réalisation
  • Véro Cratzborn
Scénario
  • Véro Cratzborn
  • François Verjans
Musique
  • Daniel Bleikolm
  • Maxime Steiner
Production
  • Iota Production (Belgique)
Coproduction
  • Blue Monday Productions
  • Louise Productions (Suisse)
Distribution
  • KMBO Distribution
Partenaire(s)
  • Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide au développement)
  • Région Bretagne (aide à la réalisation, 2017, 170.000€)
  • Région Ile-de-France (aides à l’écriture et au développement ; aide à la production, mai 2018, 17.000€)
  • Procirep
  • Bourse Beaumarchais-SACD
  • CNC (aide à la réécriture)
  • Atelier Grand Nord (Sodec) (2013)
  • Cinéforom / Fédération romande pour le cinéma (Suisse) (aide à la production, septembre 2018, 37.000CHF)
Ventes Internationales
  • Be for Films
Image
  • Philippe Guilbert (AFC, SBC)
  • Matthieu Bastid
Casting
  • Laure Cochener
  • Sandie Galan Perez
  • Sebastian Moradiellos
Acteurs
  • Ludivine Sagnier
  • Alban Lenoir
  • Léonie Souchaud
  • Yoann Blanc
Presse
  • Laurette Monconduit

Synopsis

Gina, 14 ans, vit dans une cité en lisière de la forêt. Elle admire son père imprévisible et fantasque, capable d’emmener ses enfants la nuit dans les bois, quitte à les y oublier. Les dérapages de plus en plus fréquents de Jimmy finissent par alarmer sa femme Carole. Bientôt, le fragile équilibre familial est rompu lorsque Jimmy est interné en hôpital psychiatrique. Lorsque Gina rencontre Nico, un garçon de son quartier, elle s’éveille à l’amour et entrevoit une possibilité de faire évader son père.

Note d’intention
“J’ai grandi dans ce qu’on appelle la folie, celle de mon père. Elle a été très longtemps ma normalité. Je connais bien Gina. J’ai longtemps regardé le monde avec ses yeux : un univers de tendresse et de violence.
C’est le point de départ des Châtelains : regarder le trouble psychique à travers les yeux d’une adolescente, en m’inspirant de mes souvenirs à cet âge-là mais en les réinventant par la fiction. Je veux garder aussi ce paradoxe de noirceur et d’humour, que j’ai connu, pour raconter la trajectoire de mes personnages.
Les Châtelains s’attache à explorer le rapport d’une jeune fille avec son père idéalisé comme un héros rebelle et fantasque. Il est d’autant plus fascinant pour une adolescente en révolte contre l’ordre établi. Comment ne pas aimer ce père hors norme, que les autres considèrent, pourtant, comme “fou” ? Je veux parler de cet amour-là, un amour « résistance », avec chevillée au coeur, la peur de se perdre en rejetant un père qui est une part de soi-même.
Les Châtelains, c’est un film sur la fin d’un monde magique, en perpétuel déséquilibre, singulièrement plus rassurant que le monde dit «normal». Pour moi, la folie n’est pas un état étranger à notre quotidien. Je souhaite aussi montrer ses répercussions sur une jeune fille, éponge des délires de son père, qui choisira finalement de sortir du déni .” (Véronique Cratzborn)

Autres infos

Box office France
Sortie sur 85 écrans.
Paris 16h : 91 entrées (4 salles)
1er jour France : 986 entrées (dont 394 entrées en AVP)
1er week-end France : 3.536 entrées