Le Retour (The Return)

Cinéma

Budget : 1,57 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : été

Lieux de tournage : Espagne, Liban


Réalisation
  • Meyar Al Roumi
Scénario
  • Meyar Al Roumi
  • Louise Thermes
  • Nathalie Najem
  • Matthieu Taponier
Production
  • La Fabrica Nocturna Production
Coproduction
  • Sutor Kolonko Filmproduktion (Allemagne)
  • Umbracle Cine (Espagne)
Partenaire(s)
  • Atelier de la Cinéfondation (Festival de Cannes) (2018)
Acteurs
  • Emmanuelle Devos
  • Saleh Bakri

Synopsis

Un homme et une femme traversent la Syrie en guerre. Taysir, exilé syrien d’une quarantaine d’années, retourne au pays malgré les risques pour enterrer son frère révolutionnaire auprès des siens ; Juliette, sa passagère française, veut fuir le pays pour retourner en France. Ils ne se connaissent pas mais vont devoir faire route ensemble. Au cours de leur périple, ils apprennent que le frère de Taysir est passé dans le camp des djihadistes, une trahison qui remet en cause la mission de Taysir. Mais la traversée, entre barrages armés et menaces de combats, n’a pas de retour possible et va permettre à Taysir et Juliette de se découvrir l’un l’autre. Au bout du voyage, ils finiront par enterrer la dépouille sur cette terre de Mésopotamie. Un nouveau souffle de vie…

Note d’intention
“Ma démarche en tant que réalisateur s’est toujours nourrie d’une matière première documentaire. Tout au long du processus d’écriture, une phrase m’a guidé dans cette rencontre avec le réel : “le chemin vers le but change le but”. Cette idée sous-tend l’articulation du récit, l’évolution du cheminement intérieur des personnages pendant leur voyage d’un bout à l’autre du pays.
L’ensemble des espaces de tournage ne sera pas ainsi entièrement délimité au préalable, de façon à pouvoir faire entrer en résonance paysages et espace intime. Les paysages traversés seront, alors, comme la traduction visuelle du parcours intérieur de Taysir et de Juliette. Le hors-champ sera aussi essentiel pour raconter le conflit armé qu’ils traversent, notamment par le traitement du son qui figurera la présence de la guerre de manière plus forte à mon sens que des images dont la reconstitution sera toujours trop distante de la réalité.” (Meyar Al-Roumi)