Le Choeur des femmes

Télévision

Format : 6 x 52′

Genre : Médical

Budget : M€

Stade : Développement


Scénario
  • Gaëlle Bellan
  • Laura Piani
Production
  • Elephant Story

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Martin Winckler paru aux éditions P.O.L.

Quatrième de couv’
Jean Atwood, interne des hôpitaux et quatre fois major de promotion, vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Mais au lieu de lui attribuer le poste convoité, on l’envoie passer son dernier semestre d’internat dans un service de médecine consacré à la médecine des femmes – avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale.
Le docteur Atwood veut faire de la chirurgie, et non passer son temps à écouter des femmes parler d’elles-mêmes à longueur de journée. Ni servir un chef de service à la personnalité controversée. Car le mystérieux docteur Karma – surnommé “Barbe-Bleue” – séduit sans vergogne, paraît-il, patientes et infirmières et maltraite sans pitié, dit-on, les internes placés sous ses ordres. Pour Jean Atwood, interne à la forte personnalité et qui brûle d’exercer son métier dans un environnement prestigieux, le conflit ouvert avec ce chef de service autoritaire semble inévitable.
Mais la réalité n’est jamais ce que l’on anticipe, et la rencontre entre les deux médecins ne va pas se dérouler comme l’interne l’imagine…
Le Chœur des femmes est un roman de formation  : il raconte l’histoire d’un jeune médecin déjà modelé par la faculté et par sa spécialité d’élection et qui doit brusquement réviser ses préjugés devant une réalité qui lui avait échappé jusqu’ici  : ce ne sont pas ses maîtres qui lui apprendront son métier, mais les patientes.
C’est un roman documentaire qui décrit la médecine des femmes, ses gestes, ses particularités, ses écueils, ses interrogations éthiques, comme aucun roman, ne l’a fait à ce jour, du moins en langue française.
C’est un roman choral (comme son nom l’indique) dont la structure s’inspire de celle de la comédie musicale  : au fil de son itinéraire (un récitatif à la première personne) dans ce microcosme qu’est l’unité 77, le Docteur Atwood croise des femmes qui racontent (et parfois, chantent) leur vie, leurs amours et leur mort, en solo ou dans un ensemble assourdissant.
C’est aussi un roman d’énigme  : comme toutes les patientes qu’ils sont amenés à soigner, Jean Atwood et Franz Karma ont chacun un secret qui les anime, les oppose et, étrangement, les rapproche – le secret originel de leur identité en tant que soignant et en tant qu’être humain.