Je suis un monstre (ex L’Arrière monde, ex Le Minotaure)

Synopsis

Arthur a vingt huit ans et une seule obsession : 
faire publier le livre qu’il a écrit sur l’homme qui
 l’a fait interner à l’hôpital psychiatrique au début de l’adolescence. Cet homme n’est autre que son père, 
le légendaire Stanislas Darcant, écrivain aussi célèbre pour son génie littéraire que pour sa vie de jouisseur pleine de bruit et de fureur. La publication de cette biographie non autorisée est d’autant plus vitale pour Arthur qu’elle signifie à la fois son entrée en littérature
 et l’affirmation publique de son lien de filiation.
 Face au refus ferme et aux menaces de procès formulés par la maison d’édition de son père, Arthur décide d’aller retrouver Stanislas qui vit reclus depuis plusieurs années dans un petit village perdu au milieu de la forêt.
 Les retrouvailles sont d’une rare cruauté. Stanislas 
affiche un mépris souverain à l’égard d’Arthur mais 
lui propose un deal : il consent à autoriser la publication à la condition de réécrire avec lui son manuscrit. 
Arthur refuse dans un premier temps mais finit par céder. Débute alors entre les deux hommes une relation inédite, mélange toxique de complicité filiale, de manipulation
 et de mégalomanie. Arthur parviendra-t-il à maintenir 
à distance le spectre de cette folie qui se rapproche
 de lui chaque jour un peu plus ?

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À la mort de sa mère, Arthur s’enfonce au cœur de la Bretagne avec sa compagne pour annoncer la nouvelle à son père, le légendaire écrivain Stanislas Darcant. Ce dernier a fait le choix de s’abstraire du monde il y a sept ans pour se consacrer à son dernier et titanesque projet littéraire. Lorsqu’Arthur retrouve ce père qu’il n’a pas revu depuis l’adolescence, celui-ci ne le reconnait pas. Désorienté, Arthur ne révèle pas sa véritable identité. Débute alors entre les deux hommes une relation qui mêle chaque jour un peu plus la fascination, la dépendance et la manipulation.

Note d’intention
“J’ai toujours aimé au cinéma comme en littérature 
les personnages excessifs, inquiétants et proches
 de la folie, les ambiances interlopes, les ruelles sombres
 et les bars mal famés. S’est donc imposée l’envie de bâtir une histoire pleine de tension, de mystère et se déployant vers ce cinéma de genre qui a longtemps nourri mon imaginaire ; une histoire à la lisière du thriller, du western et de l’heroic fantasy.
 J’ai ainsi eu très vite envie de construire un thriller psychologique où la trajectoire de deux personnages hors normes explorerait quelque chose qui me fascine autour de l’identité, de nos désirs plus ou moins refoulés de toute puissance et de leur inadéquation avec une appréhension morale des rapports humains.” (Germain Huard)