L’Algérie c’est beau comme l’Amérique

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : M€

Stade : Financement


Réalisation
  • Karim Bengana
Scénario
  • Karim Bengana
Production
  • Bang Bang Réalisation (Algérie)
  • KG Productions
Partenaire(s)
  • Meditalents (atelier de coproductions, avril 2019)

Synopsis

Adaptation de la bande dessinée de Olivia Burton et Mahi Grand paru chez Steinkis Editions.

Février 2019, Olivia part en Algérie afin de disperser les cendres de sa grand-mère sur la terre qui lui appartenait avant l’indépendance. Djaffar, un algérien, l’accompagne à contrecœur. Il s’apprête à s’exiler et déteste la nostalgie des «pieds-noirs». Entre Alger et les Aurès, tout en s’affrontant sur un passé complexe, Djaffar et Olivia reconsidèrent les liens qui les unissent à un pays sur lequel souffle un vent de changement.

In english dans le texte
In February 2019, Olivia travels to Algeria in order to scatter her grandmother’s ashes on the land that belonged to her before independence. Djaffar, an Algerian guy, reluctantly accompanies her. He is about to go into exile and hates the nostalgia of the so-called «Pieds-noirs». Along the roads driving them from Algiers to the Aures Mountains, while confronting each other over a complex past, Djaffar and Olivia reconsider the links that unite them to a country experiencing whispering winds of change.

Quatrième de couv’
L’Algérie, j’en entends parler depuis toujours dans ma famille pied-noir. Alors j’ai décidé d’aller voir. Je pars seule, avec dans les bagages des questions épineuses sur une guerre que je n’ai pas vécue, et le numéro de téléphone d’un contact sur place ; un certain Djaffar…

Note d’intention
“J’ai le désir d’aborder à travers la comédie les relations conflictuelles qu’entretiennent l’Algérie et la France et qui, du fait d’être issu d’un couple mixte, ont empoissonné ma vie. Le film est un road-movie, à deux personnages, archétypes des relations franco algériennes. Toujours au présent, les deux personnages roulent vers le passé afin d’éclairer les causes d’un conflit. J’aime cette idée que, après s’être affrontés, une française et un algérien se confient sur les contradictions de leur identité et les blessures d’une histoire encore à vif. Tout en évoquant la colonisation, l’instrumentalisation de la lutte de libération par le régime algérien, puis le souvenir de la guerre civile des années 90, le ton du film met en valeur l’ironie tendre du peuple algérien, depuis toujours confronté à la souffrance. Cette ironie permet une compréhension mutuelle de deux camps autrefois irréconciliables qui est la base d’une réconciliation possible, mais néanmoins fragile, entre l’Algérie et la France.” (Karim Bengana)

Info+
Le projet, présenté au sein du festival Cinemed en octobre 2019 dans le cadre du dispositif “Du court au long” (ouvert aux cinéastes en vitrine à Montpellier dans la compétition des courts métrages et qui souhaitent proposer un projet de long) s’était vu octroyer une Mention spéciale.