Cinéma
Genre : Biopic
Budget : 15,7 M€
Stade : Sorti en salles / SVOD
Dates de tournage : de décembre 2021 à février 2022, été 2022
Lieux de tournage : Paris, région parisienne (Région Ile-de-France), Lyon, Savoie (Région Auvergne-Rhône-Alpes)
Sortie : 08/11/2023
Réalisation
- Frédéric Tellier
- Frédéric Tellier
- Olivier Gorce
- Bryce Dessner
- WY Productions
- SND
- France 3 Cinéma
- SND
- France 3
- Canal+
- Ciné+
- Procirep (aide au développement, septembre 2020)
- Région Ile-de-France (aide à la production, mai 2022, 490.000€)
- SND
- Renaud Chassaing (AFC)
- Aurélie Guichard
- Marie-France Michel
- Laurent Nogueira
- Benjamin Lavernhe
- Emmanuelle Bercot
- Michel Vuillermoz
- Dominique Segall Communication
Synopsis
Un biopic de l’abbé Pierre.
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sansabris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’abbé Pierre.
Henri Grouès, dit l’abbé Pierre, né le à Lyon, est décédé le dans le 5e arrondissement de Paris. Ce prêtre catholique français, qui fut résistant, puis député, a notamment fondé le mouvement Emmaüs, afin de lutter contre l’exclusion et de venir en aide aux plus défavorisés.
Souvent titre varie
Le film s’est successivement intitulé juste L’Abbé Pierre puis Les Onze vies de l’abbé Pierre avant de prendre son titre définitif L’Abbé Pierre, une vie de combats.
Les Notes pour le dire
“Je travaille avec une superviseuse musicale que j’adore, Jeanne Trellu. Je lui parle très tôt de mes envies. J’ai déjà composé des musiques avec Christophe La Pinta. Mais là, je n’avais pas du tout envie de m’en occuper. Alors, je fais écouter pas mal de références à Jeanne, on fait quelques rencontres de compositeurs. J’avais en tête quelque chose de singulier comme, par exemple, le travail de Neil Young pour Dead Man. Et puis un jour, je lui fais écouter quelque chose d’assez improbable parce que très précis : les musiques additionnelles de The Revenant d’Alejandro Iñárritu. Je lui explique que je les adore et que j’aimerais cette bizarrerie-là. Et là, Jeanne m’explique que l’auteur de ces musiques s’appelle Bryce Dessner, qu’il vit en partie dans le Sud et qu’elle le connaît bien car il est son voisin ! Je suis comme un dingue car je suis un fou de The National (le groupe de rock dont Bryce Dessner est le guitariste, ndlr). Elle me le fait rencontrer. On discute. Je sens son enthousiasme immédiat pour ce projet, même si ce n’est pas sa culture – il est américain et ne connaît pas du tout l’abbé Pierre. Je vois que le sujet lui parle. Qu’il y est sensible. Pour le guider, je lui fais écouter des morceaux de lui que j’aime. Il se trouve qu’il travaille en même temps sur la BO du nouveau film d’Alejandro Iñárritu dont il est devenu le compositeur. Et il est aussi en train de finir le nouvel album des National… Problème : il manque donc énormément de temps pour moi. Mais ça ne l’arrête pas. Il m’envoie avant le tournage des premiers morceaux au piano et guitare que j’adore, un peu dans le genre western… Mais une fois sur la table de montage (c’est un peu mon trait de caractère finalement !), j’ai envie d’autre chose ! J’ai envie de revenir à sa bizarrerie de départ. Son travail acoustique très particulier. Très vibrant. J’ai envie qu’il ne compose pas pour moi, mais pour lui. Étant donné son planning très serré, et le mien, ça crée quelques petites tensions. Mais il s’est alors complètement remis en question, a tout arrêté pendant un mois pour ne se consacrer qu’à L’abbé Pierre, m’abreuver de musiques, dont le thème principal qui est arrivé assez vite. Ma tâche à moi a ensuite consisté à recevoir ses compositions, pour qu’elle accompagne le récit et l’émotion sans être trop ostentatoire. Le travail avec Bryce a été pour moi un très grand moment artistique.” (Frédéric Tellier)
Note
Le tournage, “éprouvant”, a duré 13 semaines étalées sur plus de sept mois.
Kultur !
L’abbé Pierre a déjà eu les honneurs d’un film focalisé sur les événements de l’hiver 1954 : Hiver 54, l’abbé Pierre réalisé par Denis Amar, dans lequel Lambert Wilson prêtait ses traits à l’abbé Pierre. C’était en 1898.
Autres infos
76e Festival de Cannes 2023 : Sélection officielle – Hors-compétition.
16e Festival du film francophone d’Angoulême 2023 : section “Avant-premières”.
Box office France
Sortie sur 689 (760) écrans.
#9hdesHalles : 40 entrées
Paris 14h : 776 entrées (25 salles)
Paris-Périphérie 14h : entrées ( salles)
1er jour France : 66.470 entrées (dont 39.504 entrées en AVP)
1er week-end France : 290.594 entrées (dont 39.504 entrées en AVP)
1ère semaine France : 350.564 entrées (dont 39.504 entrées en AVP)
Cumul France : 824.770 entrées