La Rage

Télévision

Genre : 1er LM Drame

Budget : 0,83 M€

Stade : Développement

Dates de tournage : avril-mai 2025

Lieux de tournage : Beyrouth (Liban)


Réalisation
  • Sandra Tabet
Scénario
  • Sandra Tabet
Production
  • DB Studios (Liban)
  • Haut Les Mains Productions
Partenaire(s)
  • Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (2023)
  • Cinemed (Bourse d'aide au développement) (2024)

Synopsis

Julia (60 ans), professeure d’Histoire à l’université, enseigne les conflits irrésolus de la guerre civile libanaise. Alors qu’elle tente de reconstruire sa relation fragile avec Ghassan, son fils, le passé noir de la ville refait surface, véhiculé par le retour des chiens errants de la guerre. Quand le jeune homme est mordu, mère et fils se plongent dans un voyage cauchemardesque où l’Histoire se répète et ils devront tout faire pour ne pas succomber à l’épidémie de rage qui menace la ville.

Précédent synopsis
Julia, professeure d’histoire sexagénaire, enseigne la guerre civile libanaise et ses controverses. Sa vie plutôt solitaire est chamboulée lorsque Ghassan, son fils unique âgé de trente ans, revient vivre chez elle. Tandis que mère et fils tentent de reconstruire tant bien que mal une relation, des chiens enragés du temps de la guerre réapparaissent dans les rues de Beyrouth et y sèment la terreur. Ghassan se fait mordre et se transforme sous les yeux de sa mère en un homme violent et brutal. A la recherche d’un remède, ils se lancent ensemble dans une traversée cauchemardesque d’un Beyrouth en plein effondrement.

Note d’intention
“Je ne me souviens pas de la guerre du Liban mais toute mon enfance, j’en ai entendu les récits. Cette partie de notre histoire, jamais écrite, a été disloquée par le bruit assourdissant des médias qui a fait taire nos voix et pétrifié nos corps. Ma génération n’a perçu que les échos de ces souvenirs enfouis. Nous sommes ignorants de notre passé, étrangers dans notre capitale. La Rage est un film d’horreur qui s’appuie sur les codes du genre pour explorer la société. C’est l’histoire d’une ville que l’on laisse décliner de peur d’affronter son passé. Dans le prolongement de mes films précédents, je puise dans ma longue expérience du travail du son et dans les codes du film d’horreur pour laisser poindre la violence latente à Beyrouth. La Rage me permet d’utiliser le cinéma pour trouver mon chemin dans ma ville amnésique, en déterrant ses fantômes et en reconstruisant ma mémoire.” (Sandra Tabet)