Juette (ex La Passion selon Juette)

Cinéma

Genre : Historique

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Olivier Meyrou
Scénario
  • Olivier Meyrou
Production
  • Hold-Up Films

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Clara Dupont-Monod, paru aux éditions Grasset.

Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l’actuelle Belgique. Mariée à treize ans, elle est veuve cinq ans plus tard.
Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Elle n’a qu’un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre. À quelles extrémités arrivera-t-elle pour se perdre et se sauver ?
Car l’Église n’aime pas les âmes fortes …

Quatrième de couv’
Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l’actuelle Belgique. C’est à travers un texte de Georges Duby (Dames du XIIè siècle, Gallimard), où Juette se trouve entre Aliénor d’Aquitaine et Iseut, que l’auteur rencontre cette figure singulière : enfant solitaire dans la demeure de ses riches parents créanciers de l’évêque, pucelle mariée malgré elle à treize ans, veuve à dix-huit, elle refuse toutes les autorités de son temps. Pour éviter un remariage, Juette entre dans l’ordre des veuves, regroupe quelques irréductibles, se retranche dans une léproserie, et finit sa vie en béguine silencieuse pendant 37 années de réclusion volontaire. Mélange de bravoure et d’insoumission, de tourment moral et d’hystérie du corps, Juette est une sainte laïque. Elle a des visions, le diable lui apparaît, la Vierge en dame blanche fait reculer les prétendants au mariage. Si l’on pouvait parler avant l’heure de féminisme, on dirait que la quête de Juette est aussi une guerre des sexes, une guerre contre le pouvoir de l’Eglise, alors que montent en Flandre, en Champagne, en Rhénanie, les premières clameurs des hérésies cathares. Juette meurt en 1228, respectée, en quasi sainte. Clara Dupont-Monod en fait ici une figure de roman, tour à tour passionnée, véhémente, amoureuse sans autre objet qu’un prêtre de l’Abbaye de Floreffe, Hughes, son confident, son seul ami.

Note
Premier long métrage de fiction de Olivier Meyrou à qui l’on doit notamment les documentaires Acrobate, LAvocat du diable ou Célébration – tous produits par Hold-Up Films -, également dramaturge et metteur en scène de théâtre.