La Lumière assassinée

Cinéma

Budget : M€

Stade : Écriture


Réalisation
  • Boris Lojkine
Scénario
  • Boris Lojkine
Production
  • Unité (ex unité de Production)
Partenaire(s)
  • CNC (aide au développement, décembre 2017)

Synopsis

Adaptation des oeuvrages La Lumière assassinée et A perte de vue de Hugues de Montalembert parus aux éditions Robert Laffont

Quatrième de couv’

(La Lumière assassinée)

“Un soir à New York, un jet d’acide en pleine face. Quand j’ai compris que c’était de l’acide, il y a eu une seconde où l’animal en moi a réagi avec une telle violence, un tel cri, qu’à ce moment-là j’ai cru vraiment basculer dans la folie.” Hugues de Montalembert a 35 ans quand la nuit fond ainsi sur lui. Il est peintre, il vit à Greenwich Village. Et un soir l’agression. Qui ? Pourquoi ? Il ne le saura jamais. Mais sa vie a basculé. “J’écoute les bruits des grands fonds, je guette l’apparition des monstres froids, aveugles. Je coule. L’obscurité est totale, liquide, palpable. Elle m’entre dans le nez, les oreilles, la bouche. Elle enveloppe mon corps, le pénètre.” L’hôpital. La souffrance. L’angoisse. Des interventions chirurgicales. Des chutes, des espoirs et des chutes. Et la nuit, toujours, qu’il faut bien finir par apprivoiser puisqu’on est là, vivant, avec toute sa force. La rééducation, une découverte nouvelle de l’espace, des choses et des êtres, du bout de la canne, du bout des doigts. “Et puis il y eut Valouchka, soeur d’Ariane au labyrinthe. Elle n’avait pas besoin du fil de sa soeur, car elle était porteuse de lumière. Elle était Lucifer et, par la seule force de cette lumière, elle creva le labyrinthe d’ombre et parvint jusqu’à moi.” Une femme. Et très loin au fond de l’Indonésie, une île. L’Ile. Le lieu où l’eau, la terre, le soleil se rejoignent et se fondent pour une réconciliation avec le monde. L’île “où la nuit est vaincue par l’aura des volcans”…

(A perte de vue)

Des hommes, dans la nuit new-yorkaise, l’ont attaqué pour quelques dollars. D’un jet d’acide, ils ont effacé le monde de ses yeux. Malgré ses paupières cousues, il a appris à voir… A tourner son regard vers l’intérieur. Aveugle, il est devenu visionnaire. Et devant lui, à perte de vue, resurgit toujours la même image : le visage de Valouchka, lumière aimée puis perdue. Une image obsédante qui va l’entraîner dans une quête éperdue à travers l’Inde, l’Himalaya, les îles de la Sonde. Un bouleversant voyage au bout de la nuit qui débouchera peut-être sur un jour nouveau…