La Camel Driving School

Cinéma

Budget : 2,15 M€

Stade : Développement

Dates de tournage : automne-hiver 2024

Lieux de tournage : Marrakech (Maroc)


Réalisation
  • Halima Ouardiri
Scénario
  • Halima Ouardiri
Production
  • Indie Prod
  • Take Shelter
Coproduction
  • Art & Essai (Canada)
Partenaire(s)
  • La Sélection annuelle Groupe Ouest (2017)
  • La Sélection Groupe Ouest/Fondation Gan (2018)
  • Academy Apprenticeship for Women Directors (Canada) (2018)
  • Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (lauréat du prix Atlas au développement de 20.000€, novembre 2023)
Ventes Internationales
  • Indie Sales

Synopsis

Dans un petit village marocain, Assia, mère au foyer dévouée, doit trouver un travail pour subvenir à ses besoins et à ceux de son fils Mohamed après la mort de son mari. Elle se fait embaucher dans une pâtisserie de Marrakech et rencontre des femmes indépendantes qui se retrouvent à la Camel Driving School, un club où elles se préparent pour un rallye amateur dans le désert. Fascinée, Assia les rejoint et se met à mener une double vie. Quand la vérité éclate, sa vie passe à la vitesse supérieure !

Précédents synopsis
Dans un pays probable, mais innommable du Moyen-Orient, Assia, une veuve sous l’étroite tutelle de son fils Mohamed, décide d’apprendre à conduire pour le plaisir et rien que pour le plaisir. Assia veut de la vitesse, des dérapages spectaculaires et des crissements de pneus comme les héros de ses films de voitures préférés. La nuit, et en cachette de son adolescent tyrannique, Assia se rend dans une auto-école pour femmes située en plein milieu du désert…

Dans un pays du Moyen-Orient, les femmes vivent
 sous la responsabilité des hommes, du jour de leur naissance jusqu’à leur dernier souffle et la veuve Assia,
 40 ans, ne fait pas exception à la règle. Pour la sauver d’un tuteur commis d’office, Mohamed, son fils de 15 ans tiraillé entre tradition et modernité, convainc un juge de lui confier ce rôle. Du jour au lendemain, l’ado devient l’homme de la maison et Assia, la fille de son fils. C’est
 le monde à l’envers, d’où elle s’évade le soir avec ses 
films de bagnoles achetés au marché noir, passion qu’elle partage avec Muna, 50 ans, sa patronne à la pâtisserie.
Si Assia ferme les yeux et laisse le pouvoir corrompre son fils au point de la réduire en esclavage, elle ose finalement lui désobéir. La nuit, et en cachette du jeune tyran, elle apprend à conduire avec Muna. Ensemble, elles créent un club de conduite pour femmes, perdu en plein milieu du désert. Assia veut de la vitesse, des dérapages spectaculaires et des crissements de pneus comme les héros de ses films préférés. Le problème, c’est qu’elle ne voit rien, ni dans la vie, ni dans sa vie. Mais l’acquisition d’une paire de lunettes va l’engager dans un terrible bras de fer avec son fils qui va mener Assia à disputer la course de voitures de sa vie…

Note d’intention
“À travers les yeux/lunettes d’Assia, prisonnière
de son statut de mineure à vie, j’interroge la nécessité d’accepter de voir notre situation indigne pour être 
vu tel que nous sommes, autrement dit pour être libre. Avec amour et humour, le film aborde le sujet de la condition de la femme, sans bons ni méchants, laissant les personnages autonomes et donnant raison
 à chaque point de vue.
Le drame, c’est une comédie dans un déguisement absurde. Comme la situation d’Assia et de ces femmes infantilisées par des hommes dont elles sont les mères. Voilà pourquoi je veux une comédie douce-amère, vibrante de passion comme Assia, aussi puissante que 
le moteur de sa voiture et aussi colorée que la monture de ses lunettes.
 Dans ce pays sans nom, le désert est aux portes 
de la ville comme un appel au jeu où le plaisir brut de conduire mène à une libération. Vaste et hors du temps, cette terre vierge et fertile incite Assia à laisser sa trace sur son fils qui a besoin d’être façonné par sa mère. C’est seulement quand Assia devient une femme à part entière que Mohamed peut à son tour apprendre à devenir un homme. Un détail enfin, mais qui a toute son importance ici : je ne sais pas encore conduire…” (Halima Ouardiri)