La Belle image

Cinéma

Genre : Fantastique

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Dante Desarthe
Scénario
  • Dante Desarthe
Production
  • Les Films du Poisson
  • Les Compagnons du Cinéma
Coproduction
  • Les Films du Bois Sacré
Partenaire(s)
  • CNC (aide au développement, juin 2017)
Acteurs
  • Denis Podalydès

Synopsis

Adaptation de l’ouvrage éponyme de Marcel Aymé paru aux éditions Gallimard.

L’histoire de la métamorphose d’un homme d’affaires probe, travailleur et soupçonneux, au visage ingrat et lourd d’esprit, en un jeune homme élégant au visage fin et gracieux, très séduisant…

Résumé
Un vague reflet dans une vitre apprend à Raoul Cérusier que les employés du service des permis B.O.B. ne se moquent pas de lui en affirmant qu’il ne ressemble pas à ses photos.. C’est vrai : il a subitement changé de visage. Par contre, son corps, sa voix sont les mêmes. Il faut aviser, gagner du temps pour trouver un moyen de faire admettre cette métamorphose à sa femme Renée, à ses amis, à sa secrétaire Lucienne, et reprendre sa place au foyer conjugal sans qu’ils crient au fou ou à I’assassin. Un mouchoir opportunément déployé lui permet de se munir d’argent et d’expliquer sa disparition soudaine par un départ impromptu pour Bucarest. Ainsi paré, enfin capable de goûter le plaisir d’avoir une figure aimable (le regard des femmes le lui dit), il décide de séduire Renée. Ensuite, il fera passer pour mort le Cérusier de Bucarest et n’aura plus qu’à épouser sa veuve. Simple ? Très, et agréable de surcroît, à ceci près que la solitude pèse à Roland Colbert, ex-Cérusier, et qu’il n’y a pas d’enchantement qui n’ait de fin : l’aventure aura un dénouement tout terrestre et fort inattendu.

Quatrième de couv’
“Il y a une façon de discipliner les hommes dans les plus petites choses de la vie quotidienne qui les met une bonne fois à la merci de leurs femmes. C’est très bien vu. Mais il arrive un jour où tout de même on s’aperçoit qu’il y a autre chose à faire dans la vie que de s’aplatir comme un chien aux pieds d’une petite bonne femme pincée. Tiens, il faut que tu le saches. Je ne suis pas allé à Bucarest pour faire des affaires, mais parce que j’avais assez de ta chambre à coucher et de ton petit cœur bien épousseté. J’étais parti pour ne plus revenir. Et j’ai fait un voyage merveilleux, un voyage que tu ne peux pas comprendre dans ta petite tête de comptable.”