Cinéma
Genre : 1er LM Comédie dramatique
Budget : 4,5 M€
Stade : Préparation
Dates de tournage : à partir du 20 janvier 2025
Lieux de tournage : Région Occitanie
Réalisation
- Sylvère Petit
- Sylvère Petit
- Nathan Le Graciet
- Les Films d’Ici Méditerranée
- Iota Production (Belgique)
- Imagic TV (Espagne)
- Upside Films
- Jour2Fête
- Ciné+ OCS
- La Sélection annuelle Groupe Ouest (2019)
- Région Occitanie (aide au développement, juin 2019, 18.000€)
- CNC (aide au développement, juin 2019, 18.000€)
- Rencontres de coproduction francophone (RCF) (Luxembourg, novembre 2019)
- Avance sur recettes / CNC (mai 2021)
- Fondation Gan pour le cinéma (lauréat 2022)
- Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide à la production, 3e session 2023, 100.000€)
- Eurimages (soutien à la coproduction, juin 2024, 200.000€)
- Cinéventure (Sofica)
- Cofimage (Sofica)
- Procirep
- Angoa
- The Party Film Sales
- Michael Garcia Capron
- Sergi Lopez
- Solène Rigot
- Bernard Blancan
- Annie Grégorio
- Moussa Maaskri
Synopsis
Automne 1985. Une tempête réveille la Méditerranée. Un village est dévasté, les récoltes saccagées. Sur la plage, les vagues ont déposé une baleine. Morte, elle est annoncée comme porteuse de maladies. Avec son tracteur, sa benne à vendanges et trois couteaux de cuisine, Corbac, un vigneron malade et misanthrope, veut sauver le squelette du cétacé d’un dynamitage sanitaire. De jour comme de nuit, sa fille Mathilde voit la plus grande des créatures défiler morceau par morceau devant l’église, l’école, la distillerie, et réveiller les inconscients et la violence des villageois. Mathilde connait son père. Il ira jusqu’au bout…
Précédents synopsis
Automne 1989. Une tempête réveille la Méditerranée. Un village est dévasté, les récoltes saccagées. Sur la plage, les vagues abandonnent le corps d’une baleine.
Avec son tracteur asthmatique, sa benne à vendanges et trois couteaux de cuisine, Jean, un vigneron misanthrope surnommé La bestiole, veut sauver le squelette du cétacé d’un dynamitage sanitaire. Morceau par morceau, de jour comme de nuit, la plus grande des créatures défile devant l’école, l’église, la mairie, et réveille les peurs et les inconscients. Jean divise les villageois, quand ses proches s’éloignent davantage de lui. Mais Jean est gravement malade. Il ne pourra mener seul sa folle entreprise.
Automne 1989. Une tempête réveille la Méditerranée. Un village est dévasté, les récoltes saccagées. Sur la plage, les vagues abandonnent un cadavre : une baleine.
Avec son tracteur, sa benne à vendanges et trois couteaux de cuisine, Jean, un vigneron surnommé La bestiole, veut récupérer le squelette du cétacé. Morceau par morceau, de jour comme de nuit, la plus grande des créatures défile devant l’école, l’église, la mairie, et réveille les peurs et les inconscients. Jean divise les villageois, quand sa femme et sa fille s’éloignent davantage de lui. Mais Jean est gravement malade. Seul, sa folle entreprise est impossible.
Librement adapté de l’histoire réelle de Jean-Louis et Patricia Fabre.
Note d’intention
“Inviter d’autres espèces dans nos histoires humaines pour, ensemble, inventer de nouveaux récits.”
“Occupe-toi des animaux, les humains n’en valent pas la peine.”. Chaque jour, cette promesse faite à moi-même était confortée par les “morts” que je ramassais sur le bord des routes : insectes, reptiles, coléoptères…. Des années plus tard, je découvre par hasard, l’histoire de Jean-Louis et de Patricia Fabre qui, en 1989, dépecèrent le cadavre d’une baleine échouée pour en reconstituer le squelette dans leur cave. L’image me frappe. Je pars à leur rencontre. Très vite, je reconnais en Jean-Louis un grand-frère. Et, lorsque, entre les cuves, les vingt mètres d’ossements surgissent, j’ai le sentiment de faire face à une légende contemporaine et qu’il en faut peu pour accéder au mythe. Si l’histoire raconte la mort, elle le fait en dépassant le drame et l’individu. Elle convoque la régénérescence et le cycle de la vie. Une plage, une lumière entre chien et loup, du vent, le cri d’un goéland, un type à bord d’un tracteur et Jean surgit. Il a la gueule de Jim Harisson, la folie poétique de Michel Simon dans L’ Atalante et le blues de Tom Waits. C’est un être de fiction. Le film promet l’aventure. À l’écran et dans sa fabrication. Un film fidèle à l’image que je me fais du cinéma, l’une des dernières terres d’exploration du monde et de soi.” (Sylvère Petit)
“La Baleine est un western écologique. Les westerns sont des films de grands espaces autant que de gros plans sur les corps. La diversité des échelles raconte la multiplicité des mondes. Et La Baleine fait le grand écart. De l’échelle microscopique pour le plancton à l’échelle macroscopique pour la baleine. Les hommes – et donc le gros plan traditionnel – ne sont plus le centre de gravité.” (Sylvère Petit)