J’irai danser sur la tombe de Senghor

Cinéma

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Rachid Bouchareb
Scénario
  • Rachid Bouchareb
  • Blaise Ndala
Production
  • Tessalit Productions

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Blaise Ndala publié par Les Editions L’Interligne.

Quatrième de couv’
Quarante ans plus tard, le roman de Blaise Ndala revisite le “combat du siècle” entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974 au Zaïre. Plus qu’un récit sur la boxe, c’est l’histoire de l’Afrique au lendemain de la décolonisation. Dans un style vif et incisif, l’auteur nous montre l’envers du décor d’un combat mémorable. La musique, la poésie et la magie servent à nous faire découvrir les Africains sous un jour étourdissant. Ils sont drôles, élégants, pugnaces. Tout y est : les relations campagne-ville, la dictature, la folie des grandeurs, les classes sociales, les croyances diverses, ce qui donne un caractère universel à l’oeuvre.

Le personnage principal, Modéro, quitte son village pour Kinshasa dans le but de se joindre à un groupe musical légendaire. Le jeune homme y vivra des aventures et des mésaventures jusqu’à ce qu’il se retrouve dans le sillon d’un proche du président dictateur qui s’est offert le combat de boxe tant attendu et qui prétend remplacer Senghor en tant que guide du monde noir. L’éminence grise du tyran parie sur Ali, ce qui lui permettra d’obtenir un poste de délégué à l’ONU, à New York. Modéro le suivra et s’installera aux États-Unis. Son fils, Modéro Jr, y connaîtra un succès retentissant dans le style de musique rythm and blues.