Fourrure

Télévision

Format : 8 x 52′

Budget : M€

Stade : Développement


Scénario
  • Anaïs Carpita
  • Katell Guillou
Production
  • Room 237
  • Madness Films
  • DEMD Productions

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Adélaïde de Clermont Tonnerre paru aux Editions Stock.

C’est nue, à l’arrière d’une Bentley, enveloppée dans un magnifique manteau de fourrure blanc, que l’on découvre Zita Chalitzine sans vie. Elle meurt comme elle a vécu : en faisant scandale.
En rangeant les affaires de la défunte, sa fille Ondine, qui ne lui parlait plus depuis 10 ans, découvre une autobiographie inédite. Espérant enfin connaître l’identité de son père, cette dernière plonge dans la vie étourdissante de sa mère, personnage sulfureux et écrivaine controversée.
Sa vie durant, Zita n’a de cesse de défier son destin. Elevée dans la loge de concierge de sa mère, elle devient la protégée des Vitré, la famille propriétaire de l’hôtel particulier où elles vivent. Elle partage la vie facile de sa meilleure amie, la jeune Solange Vitré, mais aussi l’hypocrisie et les mensonges de la haute société.
Décidée à échapper tant à la pauvreté qu’au mariage grand-bourgeois dont rêve sa mère, Zita œuvre sans relâche pour conquérir son indépendance. Devenue fille de Mme Claude, elle pense trouver dans cette vie hors normes la matière et la liberté nécessaires pour devenir celle qu’elle a toujours rêvé être : une écrivaine.
Dans le tourbillon des années 70, Zita connaît l’ivresse de mettre le Tout-Paris à ses pieds. Mais sa liberté, son panache, son mystère attisent rivalités, jalousies, et trahisons. Quand on est monté si haut, nombreux sont ceux qui veulent vous voir tomber.
Vingt ans plus tard, en explorant l’énigme Zita, Ondine exhume les secrets qui lient inexorablement sa famille à celle des Vitré…

Quatrième de couv’
C’est en passant devant un kiosque à journaux du boulevard Pierre-Seymard, à Nice, qu’Ondine apprend le suicide de sa mère, la grande écrivaine Zita Chalitzine. On l’a retrouvée dans une voiture enveloppée dans un magnifique manteau de fourrure blanc. Zita, qui avait passé sa vie à faire scandale, ne se départ pas de sa réputation. Et juste avant de disparaître, elle faisait encore parler d’elle : elle n’aurait été qu’un prête-nom aux livres qui ont fait son succès. Ondine ne veut rien savoir de sa génitrice qui n’a été qu’une pâle imitation de ce que devrait être une mère et qui n’a jamais voulu lui dire qui était son père.
Et pourtant, en rangeant les affaires de Zita, après l’enterrement, Ondine découvre le dernier livre de sa mère, non publié, son autobiographie.
Le lecteur entre alors de plein fouet dans la vie extraordinaire de Zita, petite fille pauvre, élevée dans la loge de son énorme mère, Madame Lourdes.
Devenue la protégée de la famille propriétaire de l’immeuble dans lequel elle vit, elle découvre la haute société, la vie facile de ceux qui ont les moyens, la culture, la finesse. Après son bac, elle gagne son indépendance en devenant une des filles de Madame Claude et par la même occasion la maîtresse du grand auteur Romain Kiev. Coqueluche du tout-Paris des années 1970, elle illustre ce temps où tout était possible.
Les fêtes, les drogues, Yves Saint-Laurent, les belles voitures, on suit Zita dans un tourbillon d’avant crise. Mais aussi dans sa chute, dans sa déchéance. Lorsque l’on est monté si haut, on ne peut que redescendre très bas.