L’Homme d’argile (ex Du grand feu ne restent que les braises)

Cinéma

Genre : 1er LM Drame

Budget : 1,27 M€

Stade : Sorti en salles / SVOD

Dates de tournage : du 21 mai au 8 juillet 2022 (37 jours) (+ un jour à l'automne 2022)

Lieux de tournage : Morvan (Région Bourgogne Franche Comté)

Sortie : 24/01/2024


Réalisation
  • Anaïs Tellenne
Scénario
  • Anaïs Tellenne
Musique
  • Amaury Chabauty
Production
  • Koro Films
Coproduction
  • Umedia (Belgique)
  • Microclimat
Distribution
  • New Story
Partenaire(s)
  • La Sélection annuelle Groupe Ouest (2019)
  • Région Bretagne (aide à l’écriture, 2020, 10.000€)
  • Région Bourgogne-Franche-Comté (aide à la production, septembre 2021, 200.000€)
  • Avance sur recettes / CNC (décembre 2021)
  • Cofinova (Sofica)
  • Cinéaxe (Sofica)
  • Région Ile-de-France
  • Procirep
  • Angoa
  • Ufund (Belgique)
  • Breizh Film Fund
Ventes Internationales
  • Be for Films
Producteur Exécutif
  • Mat Troi Day
Image
  • Pierre Fanny Mazoyer
Acteurs
  • Raphaël Thiéry
  • Emmanuelle Devos
  • Mireille Pitot
  • Marie-Christine Orry
Presse
  • Rendez-Vous / Viviana Andriani

Synopsis

Raphaël n’a qu’un œil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. À presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par  une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil.

Précédents synopsis
Avec son œil borgne, sa carrure imposante et ses presque 60 ans, Raphaël a un physique effrayant. Il vit avec sa mère dans un pavillon situé sur le vaste domaine du manoir dont il est le gardien. Depuis que les propriétaires sont morts, son existence coule des jours tranquilles rythmés d’habitudes rassurantes.
Tout bascule la nuit où l’héritière, Garance, une célèbre artiste contemporaine, décide de revenir dans la demeure familiale pour mettre fin à ses jours. La sauvant du suicide, Raphaël tente à sa façon de lui redonner le goût de vivre jusqu’à ce qu’il découvre que cette dernière le sculpte en secret…

Suite à un burn-out, Garance, une sculptrice célèbre d’une cinquantaine d’années décide de fuir Paris et le monde de l’art contemporain. Elle s’installe en pleine campagne, dans un manoir de famille dont elle a hérité. Pendant un an, elle cohabite avec Raphaël qui s’occupe depuis des décennies de la maintenance de la propriété et qui vit avec sa mère dans une petite maison de gardien située à l’entrée du domaine. Jusqu’à ce qu’il rencontre Garance, ce vieux garçon borgne au physique hors norme et au caractère meurtri par le regard des autres préfère le contact de la nature à celui des humains. Tombé fou amoureux de l’artiste, il se plie en quatre pour lui redonner goût à la vie, trouvant se faisant, un sens à la sienne. Incapable de dévoiler ses sentiments, il se persuade qu’ils sont réciproques, le jour où il découvre que Garance le sculpte en secret…

Note d’intention
Pour observer un objet dans son ensemble, il est nécessaire de se placer à distance. C’est donc avec un léger décalage que j’ai choisi de raconter cette histoire d’amour impossible. Mon film est un conte cruel qui dissèque comment un même regard peut à la fois vous sauver et vous détruire. Ce paradoxe, je l’explore au travers du prisme du personnage Raphaël. Je désire que le spectateur s’identifie au héros et qu’il plonge avec lui au cœur de ce parcours initiatique. Je cherche à proposer l’expérience la plus empirique pour me rapprocher au maximum des sensations que nous ressentions enfant lorsqu’on nous lisait une histoire.
En devenant la muse de Garance, Raphaël se croit aimé de cette dernière. Au-delà de la cruauté de cette illusion, je désire donner à voir avec quelle puissance les sentiments qu’il porte à l’artiste le transforment. Pour la première fois de sa vie, il s’émancipe. C’est le récit d’un homme qui, en acceptant de devenir une créature, s’approprie son existence.

Paroles
Du grand feu ne restent que les braises est un conte cruel. Le film raconte l’histoire d’un homme qui se croit aimé, et ça lui donne des ailes… Il se croit aimé par une artiste, qui le prend simplement pour sa muse, l’inspire énormément. C’est un film qui raconte comment le geste artistique et le sentiment amoureux se ressemblent beaucoup. Et comment le regard de l’autre peut à la fois immensément vous sauver et totalement vous détruire.” (Anaïs Tellenne)

Les Notes pour le dire
“La cornemuse appartient pleinement à Raphaël Thiéry qui est un personnage taiseux. J’ai imaginé que la cornemuse était une prolongation de son corps. Tout ce qu’il peine à exprimer, il ne le dira pas avec des mots mais avec des notes. Dès l’écriture du scénario, j’ai proposé à Raphaël de composer lui-même ces lignes de “monologue mélodique”. C’était un exercice formidable que d’intégrer dès l’écriture la musique, qu’elle ait la place, elle aussi, de faire récit. Et puis, il y a aussi de la variété. À mon adolescence, j’étais très solitaire et ma meilleure amie était Radio Nostalgie. En décalage avec ma génération, je chérissais toutes ces chanteuses et ces chanteurs d’autrefois. Je ne pouvais pas faire un premier film sans rendre hommage à la variété. En ce qui concerne la bande originale, j’ai proposé à Amaury Chabauty de composer quelque chose comme dans Il était une fois dans l’Ouest. Nous avons monté le film avec Héloïse Pelloquet en même temps qu’Amaury Chabauty créait la musique. Nous voulions construire une partition dramaturgique, sortir de l’habituel scoring accompagnant l’action en choisissant grâce à la musique de rendre presque palpable les méandres intérieurs de Raphaël.” (Anaïs Tellenne)

Autres infos

80e Mostra de Venise 2023 : Orizzonti Extra.

10e Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz 2023 : Compétition. Prix du Jury jeunes ; Mention spéciale du jury.

29e Festival Jean Carmet à Moulins 2023 : Prix du jury du Meilleur second rôle féminin (Mireille Pitot) ; Prix Festivals Connexion – Meilleure distribution artistique (Christophe Gomes).

Box office France 
Sortie sur 55 écrans.
#9hdesHalles : 49 entrées
Paris 14h : 211 entrées (4 salles)
1er jour France : 5.052 entrées (dont 3.927 entrées en AVP)
1er week-end France : 12.515 entrées (dont 3.927 entrées en AVP)
1ère semaine France : 15.574 entrées (dont 3.927 entrées en AVP)
Cumul France :  entrées