Dites-lui que je l’aime

Cinéma

Budget : M€

Stade : Préparation

Dates de tournage : du 20 mai au 3 juillet 2024

Lieux de tournage : Paris (Région Ile-de-France), Sète (Hérault, Région Occitanie) ou Cassis (Bouches-du-Rhône, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur), Cadaquès (Espagne)


Réalisation
  • Romane Bohringer
Scénario
  • Romane Bohringer
  • Gabor Rassov
Production
  • Escazal Films
Distribution
  • ARP Sélection
Partenaire(s)
  • Avance sur recettes / CNC (juin 2023)
Casting
  • Aurélie Avram
Acteurs
  • Romane Bohringer
  • Philippe Rebbot
  • Clémentine Autain

Synopsis

Adaptation libre de l’ouvrage Dites-lui que je l’aime de Clémentine Autain, consacré à sa mère la comédienne Dominique Laffin (1952-1985), paru aux éditions Grasset.

Romane décide d’adapter pour le cinéma le livre de Clémentine Autain consacré à sa mère. Ce projet va l’obliger à se confronter à sa propre mère, qui l’a abandonné quand elle avait neuf mois.

Quatrième de couv’
“L’autre jour, ma fille m’a demandé si on pourrait te voir quand tu ne seras plus morte. Elle est encore petite, tu sais, alors elle a insisté – et pourquoi ton coeur s’est arrêté, et pourquoi tu es morte dans ta salle de bain… Mourir à 33 ans, elle ne comprend pas, et elle a peut-être senti dans ma réponse mon aversion à parler de toi, à penser à toi. J’avais tout emmuré mais te revoilà sans cesse ?”  Il aura fallu trente ans pour que Clémentine Autain écrive sur sa mère, la comédienne Dominique Laffin, morte en 1985. Clémentine en avait 12 et déjà un long et douloureux chemin avec cette mère en souffrance, égarée, incapable de prendre soin de sa fille. Clémentine Autain s’est construite en fermant la porte aux souvenirs, en opposition avec cette mère dont, petite fille, elle avait parfois dû s’occuper comme d’un enfant. Aujourd’hui, elle n’occulte rien, dit avec justesse le parcours tragique d’une femme radieuse et brûlée, passionnée de vie, actrice magistrale, féministe engagée mais dévorée par ses angoisses et prise au piège d’une liberté dangereuse. Dites-lui que je l’aime  : dans ce récit poignant dont le titre rappelle le film éponyme, Clémentine Autain rend justice à une figure oubliée des uns, culte pour les autres. Elle retrouve ce qu’elle lui doit, son féminisme, sa propre maternité peut-être. Et malgré l’âpreté des souvenirs, elle écrit un récit d’une grande douceur, une lumineuse lettre d’amour.