Dis-leur que je reste (ex Terre noire)

Cinéma

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Ludivine Saës
Scénario
  • Ludivine Saës
Partenaire(s)
  • La Sélection Groupe Ouest/Fondation Gan (2018)
  • Meditalents (résidence d’écriture, 2017)

Synopsis

Eté 1958. Mascara, sous-préfecture d’Oran.
 Suzanne, 24 ans, travaille en tant que pharmacienne dans l’officine familiale. Passionnée d’herboristerie, 
elle arpente la nature environnante malgré le couvre-
feu et les dangers du maquis algérien. Inconsciente 
ou légère, elle refuse de prendre parti dans cette guerre d’indépendance qui ne dit pas son nom. À l’image
 de sa communauté pied-noire, elle est très attachée 
à sa terre et désire plus que tout y rester.
 Un jour, au détour d’une de ses promenades, 
elle rencontre un résistant algérien blessé qui la supplie de le soigner. Sa vocation l’oblige et ses gestes thérapeutiques vont faire naître en elle une nouvelle prise de conscience qui la bouleverse.
 À l’insu des siens, Suzanne décide de fournir des médicaments à la résistance algérienne. Soudainement du côté de l’ennemi, elle va confronter ses convictions 
à la réalité d’un terrain et reconnaître son statut de colon. Dans les coulisses d’un pays en guerre qui refuse
 les compromis, déchirée entre sa communauté 
et sa participation à l’indépendance d’une terre qu’elle considère sienne, Suzanne s’émancipe de ses pairs. Convaincue de trouver sa place auprès d’un peuple algérien qui recouvre sa liberté.

Précédent synopsis
Pharmacienne d’une province algérienne, Suzanne ne prend pas la mesure de ce que sa communauté pied-noire nomme encore les “évènements.
Mais affrontant un quotidien chaque jour bouleversé par un entourage algérien qui recouvre sa liberté, Suzanne décide de collaborer avec chaque camp pour ne pas quitter sa terre natale. N’hésitant pas à désavouer ses plus profondes convictions.

Note d’intention
“Ce qui m’intéresse dans la trajectoire de Suzanne,
 qui résonne avec l’indépendance de l’Algérie, c’est le cheminement intérieur qu’elle effectue pour s’émanciper des siens. L’individu face au collectif. Avec au bout
 la désillusion. Car si cette héroïne pensait trouver 
une place sur sa terre natale, son destin rejoint celui
 de ses compatriotes. Le déracinement qu’elle subit en devant finalement partir cristallise ce déchirement
 vécu par les pieds-noirs lorsqu’ils ont quitté l’Algérie…” (Ludivine Saës)