Dahomey

Cinéma

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Yasmine Benkiran
Scénario
  • Yasmine Benkiran
  • Myriam Dupuis
Partenaire(s)
  • La Sélection annuelle Groupe Ouest (2023)

Synopsis

Une terrible tempête défraie la chronique et ravage tout le littoral du Sud du Maroc… sauf un petit village de pêcheurs : Dahomey. Le mystère est entier et intrigue. Nisrine, 27 ans, journaliste fauchée et désabusée, vit à Casablanca entre les buildings, les marchands de rue et les embouteillages. C’est elle qui est choisie par sa rédaction pour partir enquêter sur le “village qui échappe aux tempêtes”, et pour cause, c’est là où elle a grandi. Mais au village, des événements étranges surviennent et ils semblent impliquer des membres de la famille de Nisrine… Troublée, la journaliste se laisse aspirer par cette enquête à laquelle rien de l’avait préparée.

Précédent synopsis
Maroc, superbe plage de Dahomey. Interdit d’y construire.
Ici, tout le monde squatte : les bobos qui ont investi la première ligne et bricolé des maisonnettes en bois avec vue imprenable sur l’océan, et les pêcheurs et paysans qui se sont improvisés gardiens et aides en tous genre pour arrondir leurs fins de mois.
Mais Lila (20 ans), la fille du gardien, est bien décidée à sortir de la misère.
Quand une mystérieuse planète se met en orbite autour de la terre, elle se dit qu’il y a peut-être une occasion à saisir…

Note d’intention
On dit souvent qu’avec la montée des eaux, le village côtier où je vis au Maroc une partie de l’année disparaîtra d’ici quelques décennies. Puis, c’est arrivé, le front de mer a été submergé par les grandes marées. Aujourd’hui, certaines habitations n’existent plus. C’est ainsi qu’est né le projet « Dahomey » : raconter un territoire qui se redessine avec le dérèglement climatique mais aussi filmer cette plage spectrale et ses pêcheurs aux visages burinés qui se fondent dans la brume. Pourtant, « Dahomey » s’éloigne de toute démarche naturaliste. C’est un film fantastique qui vient épouser un fort désir de fiction et dont le ton se situe quelque part entre Shyamalan et Kusturica. Le récit devra trouver son équilibre entre onirisme noir et tension constante, tout en se tenant au plus près de son personnage principal, Nisrine, qui confronte son héritage familial et découvre que l’étrange n’est pas ailleurs, mais qu’il se loge dans les recoins les plus inattendus de son intimité.