Cotton Queen

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : 0,75 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : janvier-février 2023 (4 semaines)

Lieux de tournage : Egypte, Soudan


Réalisation
  • Suzannah Mirghani
Scénario
  • Suzannah Mirghani
Production
  • Strange Bird (Allemage)
  • Maneki Films
  • Philistine Films (Palestine)
Partenaire(s)
  • Atelier de la Cinéfondation (Festival de Cannes) (mai 2022, Prix ArteKino International, 6.000€)

Synopsis

Un conte réaliste et magique qui se déroule dans les champs de coton du Soudan.

Dans un village soudanais où l’on cultive le coton, Nafisa, 15 ans, mène une vie simple: elle ramasse le coton avec ses amis, tombe amoureuse d’un garçon du village et écoute les enseignements de sa grand-mère  Al-Sit, la redoutable matriarche du village. L’arrivée de Nadir, jeune homme d’affaires soudanais venu de l’étranger, menace de bouleverser le mode de vie de la communauté avec une nouvelle technologie agricole. Les parents de Nafisa sont enthousiastes à l’idée d’arranger son mariage avec Nadir, mais c’est Al-Sit qui prend la décision finale concernant l’avenir de Nafisa. Déchirée entre les exigences de sa famille et son désir naissant d’indépendance, Nafisa est obligée de négocier entre tradition et modernité dans un élan rebelle de choix personnel.

Cotton Queen reprend les personnages du court métrage Al-Sit (2021) de la réalisatrice soudanaise Suzannah Mirghani et se déroule dans les champs de coton du Soudan. Il raconte l’histoire d’une petite communauté rurale tiraillée entre la tradition et la modernité. Nafisa, la jeune fille protagoniste du film, est déchirée entre les exigences de sa famille, qui voudrait lui faire épouser un jeune homme d’affaires soudanais venu de l’étranger, et son désir d’indépendance.

Paroles
Cotton Queen est l’histoire d’une jeune Soudanaise qui fait ses propres choix. Des adolescentes comme Nafisa doivent se frayer un chemin miné par les attentes culturelles, notamment la circoncision et le mariage arrangé, ainsi que par les politiques plus larges de la société soudanaise. En grandissant au Soudan, j’ai toujours été curieuse du spectre du pouvoir féminin. Pourquoi une jeune fille n’a-t-elle aucun pou- voir puisque c’est sa grand-mère qui prend les décisions ? Ce film explore l’autodétermination d’une jeune fille en forgeant sa propre voie entre les doubles contraintes de la tradition et de la modernité. Reflétant la réalité à travers le folklore et les contes de fées, je vois Cotton Queen à travers une lentille réaliste magique dans laquelle les problèmes quotidiens d’un petit groupe de personnes ont la gravité qu’ils méritent.” (Suzannah Mirghani)