Cinéma
Genre : 1er LM
Budget : 2,215 M€
Stade : Terminé
Dates de tournage : à partir du 20 octobre 2021
Lieux de tournage : Belgique, France, Luxembourg
Réalisation
- Elodie Lélu
- Elodie Lélu
- Jean-Claude Van Rijckeghem
- Gladys Marciano
- Iota Production (Belgique)
- Mandala Films
- A Private View (Belgique)
- Mille et Une Films
- Les Films Camera Oscura (Canada)
- Shelter Prod (Belgique)
- Cinéart (Belgique)
- KMBO Distribution
- RTBF
- Be tv
- TV5 Monde
- Canal+
- Ciné+
- Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide au développement, 2017 ; aide à la production, 1ère session CSF 2019, 405.000€)
- Région Bretagne (aide au développement, 2017)
- La Sélection annuelle Groupe Ouest
- Rencontres de coproduction francophone (RCF) (Montréal, 2017)
- Wallimage (aide à la production, octobre 2020)
- Be for Films
- Laure Cochener
- Hélène Vincent
- Fantine Harduin
- Olivier Gourmet
- Rémi Girard
Synopsis
Manon, une adolescente introvertie de 17 ans, se voit obligée de cohabiter avec son insupportable grand-mère Yvonne, une ex-militante féministe atteinte de la maladie d’Alzheimer. La situation se corse quand Yvonne, confuse, commence à prendre Manon pour sa fille. Contre toute attente, Manon entre dans les délires d’Yvonne et rejoue le rôle de sa mère qu’elle n’a presque pas connue. C’est l’occasion pour elle de découvrir la véritable histoire des femmes de sa famille et d’apprendre, à son tour, à en devenir une.
Précédents synopsis
Manon, une adolescente de 17 ans, découvre que pour stimuler sa grand-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle doit rejouer les personnages de son passé.
Intriguée par l’histoire de sa famille, Manon tente de faire entrer tous ses proches dans un jeu de rôles collectif et délirant, où des situations aussi bien comiques que tragiques lui permettent de découvrir ses véritables origines.
Paroles
“Mon film s’inspire des années que j’ai passées auprès de ma grand-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, alors que j’étais encore adolescente. Le jour où elle a commencé à me prendre pour ma mère, j’ai choisi de ne pas la contredire. Ainsi, je désirais préserver ce lien si ténu avec son monde intérieur, tellement déconnecté du présent.
Peu à peu, je me suis prise au jeu et j’ai continué cette “thérapie”, plus seulement pour ma grand-mère mais aussi pour moi. Réincarner ma mère jeune, m’a permis d’approcher une autre féminité, plus libre et plus décomplexée. Alors, la maladie de ma grand-mère s’est révélée un véritable moteur d’émancipation.
C’est de là que vient mon désir de film. Mais plutôt que d’écrire un drame supplémentaire sur la maladie d’Alzheimer, il m’a semblé important de proposer un regard léger et décalé sur cette réalité-là. Aujourd’hui, je reste intimement convaincue que l’humour est l’un des meilleurs remèdes pour les familles qui doivent traverser cette épreuve.” (Elodie Lélu)