Cabo Negro

Cinéma

Budget : 0,385 M€

Stade : Terminé

Dates de tournage : août 2022

Lieux de tournage : Casablanca, Cabo Negro, Tétouan (Maroc)


Réalisation
  • Abdellah Taïa
Scénario
  • Abdellah Taïa
Production
  • Barney Production
Coproduction
  • Sihamou (Maroc)
Image
  • Julia Mingo
Acteurs
  • Youness Beyej
  • Oumaïma Barid
  • Julian Compan

Synopsis

Jaâfar et Soundouss. Soundouss et Jaâfar. Deux jeunes étudiants marocains de Casablanca.
Jaâfar a 25 ans. Gay. Sans honte. Sans culpabilité. Il est lié à un Américain de New York, Jonathan. Plus âgé que lui. C’est son amant.
Soundouss a 22 ans. Depuis quelques mois, elle est amoureuse de sa camarade, Soumaya. Cet amour la fragilise et la rend heureuse en même temps. Elle découvre l’homosexualité.
Le film se passe (presque) entièrement dans une villa, louée par Jonathan à Cabo Negro, près de la ville de Tétouan. Pour tout le mois d’août.

Précédent synopsis
Soundouss et Jaâfar, deux jeunes gays de Casablanca, passent l’été à Cabo Negro, au nord du Maroc, dans la villa louée par l’amant américain de Jaâfar. Ce dernier ne vient pas. Les deux amis décident de rester dans la villa et de se débrouiller comme ils peuvent.

Paroles
“Le film m’a été inspiré de jeunes gays Marocains que je suis sur Instagram.  Ils portent en eux les signes forts d’une nouvelle jeunesse vibrante, qui coûte que coûte vit chaque instant dans une intensité folle, inspirante. Incendiaire. A partir des histoires qu’ils m’ont racontées, j’ai écrit le scénario de Cabo Negro pour saisir cette énergie, ce feu. Cette urgence.  Soundouss et Jaâfar sont des héros qui n’attendent plus le changement pour vivre pleinement et créer entre eux des liens de solidarité très forts, en dehors des règles. Le film montrera ces liens et révèlera les mécanismes des violences sociales et politiques à l’œuvre autour d’eux. Malgré la fin de l’innocence qu’ils vivent dans Cabo Negro, ils seront capables de se révolter. Malgré l’extrême violence du monde, ils arriveront à vivre l’amour comme un fleuve qui déborde.” (Abdellah Taïa)