Bye Bye Tiberiade

Cinéma

Genre : Documentaire

Budget : M€

Stade : Sorti en salles / SVOD

Sortie : 21/02/2024


Réalisation
  • Lina Soualem
Scénario
  • Lina Soualem
  • Nadine Naous
  • Gladys Joujou (collaboration)
Musique
  • Amine Bouhafa
Production
  • Beall Productions
Coproduction
  • Altitude 100 Production (Belgique)
  • Philistine Films (Palestine)
Distribution
  • JHR Films
Partenaire(s)
  • Forum de Coproduction en Méditerranée (2020)
  • Procirep
  • Angoa
  • Doha Film Institute
  • Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Image
  • Frida Marzouk
Presse
  • Monica Donati

Synopsis

Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.

Précédent synopsis
Il y a trente ans, Hiam Abbass a quitté le village palestinien de Deir Hanna, en Galilée, où elle a grandi avec son arrière grand-mère Um Ali, sa mère Neemat, son père Said, ses sept soeurs et ses deux frères, pour poursuivre son rêve de devenir actrice, en France. Caméra en main, sa fille Lina interroge l’exil choisi de sa mère et la façon dont les femmes de la famille, qu’elle a laissée derrière elle, ont pu influencer son imaginaire et ses choix audacieux. Lina explore le parcours de sa mère Hiam, partant de ce qu’elle est aujourd’hui – une actrice de renommée internationale – pour remonter à la source de la transmission.
Véritable tissage d’images tournées aujourd’hui, d’archives familiales, historiques et d’extraits de fictions, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de savoir faire, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes palestiniennes pour qui la dépossession est la norme et la résilience une musique quotidienne.

Paroles
Bye Bye Tibériade traite de la famille de ma mère, Hiam Abbass, qui est palestinienne. C’est sur les femmes de ma famille du côté de ma mère car elle a vécu avec sept sœurs dans une famille de dix enfants, élevées majoritairement par ma grand-mère et mon arrière-grand-mère. Ce n’est pas la même histoire (que Leur Algérie, qui traitait de ses grand-parents paternels ; Lina Soualem étant la fille de Zinedine Soualem, ndlr) mais le même besoin de se la réapproprier de manière intime pour parler du collectif. Là aussi, j’ai des images d’archives que mon père a prises quand il est allé avec nous en Palestine. Par exemple, il nous filme à Gaza en train de manger du poisson au bord de la mer en 1995, des situations aujourd’hui inimaginables, inconcevables. En revanche, en comparaison par rapport à la famille algérienne, il n’y a pas de silence (rires) dans ma famille palestienne, c’est l’antithèse. Il y a plutôt presque un trop plein de mémoire et je me pose la question de comment faire pour avancer avec ce poids, car ça peut en être un, au fond.” (Lina Soualem)

Autres infos

Mostra de Venise 2023 : Giornate Degli Autori – Séances spéciales.

20e Festival international du Film de Marrakech 2023 : Prix du jury.

Box office France 
Sortie sur 51 écrans.
Paris 14h : 235 entrées (3 salles)
1er jour France : 3.823 entrées
1er week-end France : 16.036 entrées
1ère semaine France :  entrées
Cumul France :  entrées