Télévision
Format : 90′
Genre : Fait de société
Budget : M€
Dates de tournage : à partir du 20 novembre 2018 (22 jours)
Lieux de tournage : région parisienne
Réalisation
- Murielle Magellan
- Murielle Magellan
- Sandrine Roudeix
- Bertrand Belin
- Barjac Production
- France 3
- TV5 Monde
- Newen Connect
- Olivier Schmitt
- Sophie Lainé Diodovic
- Juliette Katz
- Julie Delarme
- Antoine Duléry
- Camille Japy
- Evelyne Bouix
Synopsis
Adaptation de l’ouvrage autobiographique On ne naît pas grosse de Gabrielle Deydier, publié chez Goutte d’Or Editions.
Biggie, la faim de vivre retrace le parcours de Raphaëlle, “remerciée” du jour au lendemain, après cinq ans de bons et loyaux services, parce qu’elle est grosse !
Obligée de pointer à Pôle emploi, même discours frontal : aucune chance de retrouver un boulot si elle ne maigrit pas ! Mais Raphaëlle se braque. Elle a un diplôme, une expérience professionnelle, son poids n’a rien à voir là-dedans. Et pourtant la réalité la rattrape : de rendez-vous annulés aux entretiens humiliants, Raphaëlle se fait expulser de son appartement et se retrouve à la rue. Elle se range à l’évidence : elle doit maigrir. Un parcours douloureux s’engage alors. Médecins omniscients et sans humanité l’incitant à diverses opérations aux risques mal identifiés, insultes quotidiennes… Raphaëlle se résout à une opération de l’estomac. La tentative de suicide de sa meilleure amie, pourtant si mince, si belle, agira comme un électrochoc sur Raphaëlle : la question n’est alors plus de maigrir ou de ne pas maigrir, mais d’être qui elle est. A prendre ou à laisser ! Elle renonce aussitôt à l’opération. Ne s’excuser de rien. Ne se plaindre de rien. Mais prendre sa place. Un nouvel envol qui la mènera au-delà de ses espérances et de sa propre histoire…
Une fiction sur la grossophobie.
Dans son livre, l’auteure retrace son parcours et dresse un réquisitoire contre l’attitude des institutions (école, vie professionnelle, santé, entre autres) à l’égard des personnes obèses. Elle interroge le rapport de la société contemporaine au corps des femmes.
Note
“Ce qui gêne tant Les gens, c’est mon poids : 150 kg pour 1,53 m. Après avoir été méprisée pendant des années, j’ai décidé d’écrire pour ne plus m’excuser d’exister. De là est née cette enquête journalistique dans laquelle j’affronte mes tabous et mon passé, et où je décortique le traitement que la société -professionnels adeptes de la chirurgie de l’obésité, magazines féminins, employeurs – réserve aujourd’hui aux grosses.” (Gabrielle Deydier)
Autres infos
Diffusé le mercredi 15 mai (dans le cadre d’une soirée continue suivie d’un débat autour de la grossophobie), l’unitaire Moi, grosse a été suivi par 3,123 millions de téléspectateurs pour une PdA de 14%.