Bardi

Synopsis

Une fraternité de cavaliers traverse les terres ancestrales du cœur du Maroc et pénètre au sein de mausolées sacrés et de champs de blé, de villes anciennes et de leurs communautés rurales cachées, pour participer au rituel équestre de la Tbourida. C’est une histoire de liens fraternels, de groupe, de croyance et du pouvoir d’élévation de la performance. La fiction et la réalité ne font qu’un : le fermier devient général, le jeune homme devient un prince courageux, le ferronnier devient un héros.
Bardi est un film choral, chanté par différents hommes et garçons. C’est une ode à un autre type de communauté, un monde fermé de transmission et de croyance, où la formation du moi se joue dans un théâtre peuplé de chevaux et d’hommes.

Paroles
“Je suis une photographe et réalisatrice qui travaille sur la frontière poreuse entre le cinéma de fiction et du réel. Chaque film est donc une sorte de pari, toujours incertain, où l’on lutte lorsque la technique, les corps et les paysages,  le visible, l’invisible et le temps se rencontrent. Mais c’est précisément là, sur cette ligne incertaine, que de nouveaux espaces et de nouvelles manières de raconter des histoires peuvent émerger. Dans Bardi, les cartes sont sur la table – le chemin se révèle seulement en partie, et s’inscrit au coeur de cette fine membrane qui sépare la fiction du monde – le pari est placé au cœur de la narration. En entrant par le cadre dans ce monde d’hommes, le propos est de tracer des lignes entre ceux qui sont devant, derrière et au-delà de l’objectif. Créer, par la co-construction d’une carte cinématographique, des liens qui ouvrent des espaces partagés d’imagination et de fabulation.” (Tala Hadid)