Cinéma
Budget : M€
Stade : Développement
Réalisation
- Lina Soualem
- Lina Soualem
- Easy Riders Films
- Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (2024 ; Prix ArteKino international, 6.000€)
Synopsis
Assia, photographe franco-algérienne de 32 ans, vient de se séparer, après une longue relation, de son compagnon avec qui elle était installée à New York. Elle revient à Paris où elle a grandi. En perte de repères, elle se pose des questions sur son désir d’enfant. Et pour tenter de fuir ses questionnements existentiels, elle décide de rejoindre sa famille en Espagne. Les parents d’Assia viennent d’investir dans un restaurant en bord de mer dans une petite station balnéaire populaire, près d’Alicante. Pour ces Algériens, la topographie de cette région les fait sentir comme au pays. Cet été-là, c’est leur première saison comme restaurateurs en Espagne. Une vraie aventure familiale ! Arrivée à l’aéroport d’Alicante, Assia n’imagine pas dans quel bourbier elle vient d’atterrir… Ces “vacances familiales” se transforment en une opération de sauvetage d’un business de restauration bancal et d’un apparent équilibre familial. Un équilibre construit sur une multitude de fissures.
Premier long métrage de fiction de Lina Soualem à qui l’on doit les longs métrages documentaires Leur Algérie (2020) et Bye Bye Tibériade (2023).
Paroles
“Dans Alicante, je veux filmer des interactions entre des personnes qui s’aiment et qui cherchent leur place, dans la famille, dans la modernité, dans le monde. Deux intrigues s’entrelacent : l’intrigue personnelle d’Assia, sa trame existentielle et ses questionnements sur son désir de maternité, son lien à sa famille, sa sensation de responsabilité envers eux et sa relation à son identité ou plutôt à ses identités. Et l’intrigue du restaurant qui risque de cesser son activité. Assia est le guide qui introduit au premier plan les personnages féminins, et à l’arrière plan les masculins.
L’Algérie sera traitée comme un ailleurs absent, mais constamment présent dans les références et dans les imaginaires. Le ton oscillera entre drame familial et comédie dramatique. Car dans toutes nos histoires de familles, il n’y a parfois que l’humour et le rire qui nous sauvent, ou qui sauvent du moins les apparences.” (Lina Soualem)