Cinéma
Budget : 0,623 M€
Stade : Postproduction
Dates de tournage : mai-juin 2023
Lieux de tournage : Tunisie
Réalisation
- Ala Eddine Slim
- Ala Eddine Slim
- Rami Harrabi
- Ismael Lassoued
- Ghassen Ben Brahim
- Exit Productions (Tunisie)
- Cinenovo
- Hubert Bals Fund (soutien à la postproduction, mai 2024, 60.000€)
- Amine Messaidi
- Neji Kanawati
- Bilel Slatnia
- Majd Mastoura
- Sonia Zarg Ayouna
Synopsis
Dans une ville lointaine et recluse, des disparus aux allures énigmatiques reviennent. Une tension s’installe alors dans la ville. Fathi, inspecteur de la police locale, essaie de percer le mystère avec l’aide d’Amine, son ami médecin. Fathi enquête, Amine analyse, mais rapidement ils se figent devant l’étrangeté du phénomène. Un deuxième inspecteur de police débarque de la capitale pour élucider l’affaire. Une fracture s’installe entre ceux qui sont prêts à accueillir les revenants et ceux qui voient en leur retour une malédiction. Une équipe de médecins rejoint Fathi, Amine et Omar depuis la capitale, pour les soutenir mais surtout pour éviter la propagation des rumeurs. Quel est le point commun entre les disparus ? Est-il encore temps de comprendre ? Cette communauté sera le lieu de questionnements et de rencontres, dans l’arène de la ville et sous le regard de mystérieux chiens bleus.
Note d’intention
“Que faire de ceux qui ont disparu sans explications ? Les oublier ou essayer de comprendre ? Agora pose le problème de la mémoire collective, celle qui gêne et rappelle les manquements de tout responsable au sein de l’État. Le film traite de la relation ambiguë et malsaine entre le pouvoir politique et religieux, de leur volonté de tout camoufler et d’avancer en choisissant de ne jamais trouver de vraies solutions. Les êtres humains persistent dans leurs erreurs, sous le regard (ou dans le rêve) d’une chienne bleue et d’un corbeau noir. Les animaux resteront les seuls témoins de cette folie humaine. Agora est la possibilité d’un lieu qui se révèlera contaminé et maudit, comme tous les lieux d’un territoire peuplé d’humains.” (Ala Eddine Slim)