Cinéma
Budget : 3,84 M€
Stade : Postproduction
Dates de tournage : du 28 août au 20 octobre 2023
Lieux de tournage : Ajaccio et ses environs (Corse), Bosnie
Réalisation
- Thierry de Peretti
- Thierry de Peretti
- Jeanne Aptekman
- Les Films Velvet
- Alta Rocca Films
- Arte France Cinéma
- Pyramide Distribution
- Arte
- Canal+
- Ciné+
- Avance sur recettes / CNC (3e session 2022, octobre 2022)
- Collectivité de Corse (aide à la production, 300.000€)
- Région Provence-Alpes Côte d'azur
- Cinémage (Sofica)
- Indéfilms (Sofica)
- Pyramide International
- Josée Deshaies
- Alexis Manenti
- Cédric Appietto
- Antonia Buresi
- Victoire Du Bois
- Thierry de Peretti
- Clara-Maria Laredo
- Marc Antonu Mozziconacci
- Louis Starace
- Barbara Sbraggia
- Saveria Giorgi
- Andrea Cossu
Synopsis
Adaptation libre du roman A son image de Jérôme Ferrari paru aux éditions Actes Sud.
Antonia vient de mourir. Nous sommes en 2003. Elle s’est tuée en voiture sur une route de Corse en plein été. Elle avait trente-huit ans, elle était photographe. La longue messe qu’officie son oncle est l’occasion pour lui de se rappeler qui elle fut, ses amis, ses amours, son engagement. Le récit se fait autour de plusieurs moments de la vie d’Antonia. Ils se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l’île, des années 1980 à l’aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération.
“A son image est presque une version d’Une vie violente inversée, un point de vue féminin.” (Thierry de Peretti)
Précédents synopsis
Le portrait d’Antonia, une photographe de presse locale insatisfaite, compagne d’un nationaliste corse, qui part photographier la guerre en ex-Yougolsavie, et mourra à 38 ans dans un accident de voiture dans son île…
Le récit se structure autour de plusieurs moments de la vie d’Antonia, une photographe victime d’un accident de la route en Corse, et de celle de ses amis les plus proches. Ils se mélangent aux événements les plus violents de l’histoire politique de l’île, des années 1980 au début du XXIème siècle.
Quatrième de couv’
Par une soirée d’août, Antonia, flânant sur le port de Calvi après un samedi passé à immortaliser les festivités d’un mariage sous l’objectif de son appareil photo, croise un groupe de légionnaires parmi lesquels elle reconnaît Dragan, jadis rencontré pendant la guerre en ex-Yougoslavie.
Après des heures d’ardente conversation, la jeune femme, bien qu’épuisée, décide de rejoindre le sud de l’île, où elle réside. Une embardée précipite sa voiture dans un ravin : elle est tuée sur le coup.
L’office funèbre de la défunte sera célébré par un prêtre qui n’est autre que son oncle et parrain, lequel, pour faire rempart à son infinie tristesse, s’est promis de s’en tenir strictement aux règles édictées par la liturgie. Mais, dans la fournaise de la petite église, les images déferlent de toutes les mémoires, reconstituant la trajectoire de l’adolescente qui s’est rêvée en photographe, de la jeune fille qui, au milieu des années 1980, s’est jetée dans les bras d’un trop séduisant militant nationaliste avant de se résoudre à travailler pour un quotidien local où le “reportage photographique” ne semblait obéir à d’autres fins que celles de perpétuer une collectivité insulaire mise à mal par les luttes sanglantes entre clans nationalistes.
C’est lasse de cette vie qu’Antonia, succombant à la tentation de s’inventer une vocation, décide, en 1991, de partir pour l’ex-Yougoslavie, attirée, comme tant d’autres avant elle, dans le champ magnétique de la guerre, cet irreprésentable.