Je m’appelle Nina Shakira

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : 2 M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Samuel Suffren
Scénario
  • Samuel Suffren
Production
  • GoGoGo Films

Synopsis

Adaptation du roman Les Immortelles de Makenzy Orcel publié aux éditions Mémoires d’encrier.

Quatrième de couv’
Les Immortelles, ce sont les prostituées de Port-au-Prince. L’une d’elles prend à parti l’inconnu monté la voir au bordel. Apprenant qu’il est écrivain, elle lui propose un marché : contre son corps, écrire l’histoire des putains défuntes, emportées par le séisme sous les décombres de béton. D’une surtout : la petite, la fugueuse Shakira venue sous son aile un jour dans la haine de sa bigote de mère. De la belle et orgueilleuse Shakira toute pénétrée d’une passion dévorante pour Jacques Stephen Alexis, l’immense écrivain qui fait battre le cœur d’Haïti. Shakira la révoltée devenue la plus convoitée des putains de la Grand-Rue.
Avec ce roman de feu, qui marie le Ciel et l’Enfer, la transgression par le sexe et la mort atteint à la plus authentique humanité, la plus bouleversante, celle qu’aucune morale ne contrefait.
Avec une liberté absolue de ton, Makenzy Orcel prête voix à tout un monde. “La petite. Elle le disait souvent. Les personnages dans les livres ne meurent jamais. Sont les maîtres du temps.”

Les Immortelles est une traversée de la ville de Port-au-Prince après le violent séisme du 12 janvier qui a dévasté Haïti. Une question simple : que sont devenues les immortelles, ces prostituées de la Grand-Rue, qui font un métier d’amour, de chair et de désirs ?
L’auteur Makenzy Orcel établit son quartier général à la Grand-Rue. C’est de là qu’il capte les mouvements, la musique et surtout les silences. Les bordels ont disparu. Les putes et les clients avec. Dans cette atmosphère confuse, de multiples voix se déploient : une jeune femme, un écrivain, une mère-maquerelle, des proxénètes. Et on entend clairement la foule des petites gens qui montent la garde autour du sexe et du plaisir. Tout est esquisses, silhouettes et épures dans ce temps éphémère et fragmenté de Port-au-Prince. L’auteur porte un éclairage singulier sur ces femmes qui maintiennent le feu sacré du plus vieux métier du monde dans un pays abandonné à lui-même, malgré promesses et illusions.
Un roman singulier, beau et caustique.