Gabin, un héros français

Jean Gabin a 50 ans. Dans un ciné-club de la banlieue parisienne, il se souvient…
Son enfance paysanne et fugueuse à Mériel à regarder passer les locomotives.
Ses premiers chefs d’œuvres, devenu icône populaire, alors que plane l’ombre menaçante de l’Allemagne nazie.
Le départ à Hollywood avec un accordéon et un vélo. L’exil forcé.
Son engagement pour laver son honneur. En fusilier marin puis chef de char dans le 2ème DB, redevenu Moncorgé.
Sa guerre héroïque, la bataille de l’Elorn au large des Açores, la libération de la poche de Royan, jusqu’à la prise du nid d’aigle d’Hitler…
Les femmes de sa vie. Sa rencontre improbable avec Marlene Dietrich, l’amour fou, au goût d’impossible.
La grandeur d’un homme apparement simple, à la sensibilité d’écorché, attachant jusque dans ses colères et son foutu caractère, au courage exemplaire.
Qui regarde avec étonnement l’exception de sa vie.

Ce film – centré sur Jean Gabin jusqu’en 1949 – relate ses années de guerre, son idylle avec Marlene Dietrich et son épopée avec la 2e DB jusqu’au nid d’aigle d’Hitler.
Ce serait davantage un film sur Jean Moncorgé (son véritable patronyme) que sur Jean Gabin et le cinéma, dixit le réalisateur Thierry Klifa. “C’est davantage un film sur Jean Moncorgé devenu star dans les années 1930 à travers une poignée de chefs-d’œuvre incontournables, puis sur son engagement pendant la guerre comme fusillé marin et chef de char, son départ à Hollywood au moment où la France capitule et où la Continental, société de production allemande, veut lui mettre la main dessus”, précise le réalisateur. “C’est un film sur sa vie à Hollywood au milieu de la colonie française, sur le FBI qui lui tombe dessus, persuadé que lui et son grand amour Marlène Dietrich sont des agents doubles.”

Paroles
“Le gamin de la campagne qui rêve de conduire une locomotive. L’acteur devenu légande. Le héros de la guerre. L’amoureux passionnel de Marlene. Ses valeurs. Ses convictions. Ses choix. Sa dignité. Ce sera un honneur et une fierté d’incarner cet homme que j’ai toujours admiré.” (Benoît Magimel)