La Récréation de juillet

Synopsis

Suite à la mort de sa soeur jumelle, Gaspard, jeune professeur de musique, réunit ses cinq anciens meilleurs amis dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet. Dans cet endroit rempli de souvenirs qu’ils investissent comme un nouveau lieu de vie, les amis retombent progressivement en enfance. Soudain, une lourde vérité éclate et met à mal cette parenthèse de naïveté.

Les Notes pour le dire
Joseph Rozé et Pablo Cotten ont grandi avec les Kids Return (duo composé de Adrien Rozé et Clément Savoye). Créant ensemble depuis leur enfance, collaborant déjà sur les deux premiers court-métrages des réalisateurs, partageant les thèmes de prédilection que sont, entre autres, la naïveté et la nostalgie, ils ont décidé de faire de la musique de La Récréation un véritable personnage de l’histoire. Convoquant à la fois l’absence de Louise, le présent de Gaspard, professeur de piano, mais aussi et surtout l’insouciance et la mélancolie des jours passés, la bande originale de La Récréation en fait un film résolument musical.
Gaspard est professeur de piano et le film commence par un thème qu’il a composé lui-même, qui ne cessera de résonner, d’être orchestré différemment au cours de l’histoire : Le Thème de Louise. Ce thème, nous l’avons pensé comme un hommage à nos influences musicales (car nous écrivons toujours en musique), en retrouvant la naïveté et l’émotion pure des musiques italiennes des années 1970, et la “logique”, pour ainsi dire, de leurs mélodies simples. La musique a été composée avant le tournage par les Kids Return et le thème est joué parfois pendant les scènes. Il est donc comme un dialogue à part entière. Nous admirons leurs orchestrations, leurs sonorités situées quelque part entre Francis Lai, Pierre Bachelet et Ennio Morricone, et leur même recherche du sentiment nostalgique en musique.
Enfin, nous y faisons exister une musique de Mika, Relax, qui est un tube de notre enfance, le premier CD que nous nous sommes offerts pour nos premières boums. C’était l’enjeu de ce film, et il passe beaucoup par la musique : mélanger des influences diverses à une nostalgie personnelle, qui est propre à notre génération. Celle des années 2000, qui n’a pas encore été tellement aperçue au cinéma.

Autres infos

Festival de Tribeca 2024 : section International Narrative Competition.

Box office France 
Sortie sur 23 écrans.
#9hdesHalles :  25 entrées
Paris 14h :  123 entrées (2 salles)
1er jour France : 705 entrées (dont 296 entrées en AVP)
1er week-end France : 2.007 entrées (dont 296 entrées en AVP)
1ère semaine France :  entrées (dont 296 entrées en AVP)
Cumul France :  entrées