Suzanne la pleureuse

Synopsis

Adaptation du roman Suzanne la pleureuse de Alona Kimhi paru aux éditions Gallimard.

Marseille, avril 2002. Suzanne, 25 ans, solitaire, vit accrochée aux jupes de sa mère Ada, une juive algérienne chaleureuse et excessive. Son seul échappatoire, c’est son appareil photo, derrière lequel elle observe le monde. Deux jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, l’arrivée soudaine de Naor, un ami d’enfance, venu d’Israël, va rompre ce quotidien. Son irruption, doublée du soulèvement massif de la jeunesse contre le Front National, va brutalement propulser Suzanne dans la vie.

Quatrième de couv’
Suzanne Rabin pleurniche, larmoie, sanglote le plus clair de son temps, sans raison apparente. “Émotionnellement instable” depuis la mort de son père survenue lorsqu’elle était adolescente, elle approche de la trentaine, mais n’arrive toujours pas à quitter sa mère et leur petite vie dans la banlieue de Tel-Aviv. Les choses changent brutalement lorsque son lointain cousin Naor s’installe chez les deux femmes, séduisant chacune à sa manière, et troublant définitivement le fragile équilibre de leur existence.
De crises de larmes en moments d’angoisse, Suzanne se cherche dans le miroir du beau Naor, puis se fait elle-même le chroniqueur narquois de ses petits malheurs et grandes peines. Dans une succession de scènes hilarantes, son humour grinçant fait mouche, et révèle les personnages dans toute leur humanité. Mais Suzanne la pleureuse est aussi un roman initiatique qui relève le défi de traiter un sujet grave – une jeune femme enfermée dans ses difficultés existentielles – par une irrésistible drôlerie.