Dinguerie

Synopsis

Chico, jeune docker de Port-Saint-Louis-du_Rhône vise le titre de champion de France de boxe. Son père et coach Nikos recrute Marvin, ex-boxeur sorti de prison, pour être son sparring-partner. Cette rencontre va changer à tout jamais les deux hommes.

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Zyna, 30 ans, travaille comme agent de sécurité sur les docs de Fos-sur-Mer aux côtés de son père. Mais sa passion c’est le Septième Art. Grâce à un concours international, elle gagne l’opportunité de réaliser son court métrage puis de le projeter au festival de Cannes… Hélas, un mur infranchissable se dresse devant elle. Les habitants du quartier s’opposent radicalement au tournage selon eux influencé par “la malice du diable”. Requiem, le grossiste de la cité; lui propose sa protection. En contrepartie, Zyna devra fermer les yeux et laisser passer un conteneur chargé de coke. Zyna acceptera-t-elle ce deal ? Au risque de trahir son père et ses convictions. C’est le prix à payer pour réaliser sa Dinguerie, son court métrage en hommage à Sohan, son défunt et adoré grand frère homosexuel…

Note d’intention
“La boxe, mon ADN, je la pratique, la filme depuis toujours. Comme beaucoup, j’ai été percuté par Nous avons gagné ce soir, Rocky, Raging Bull et tant d’autres grands films sur le Noble Art. Mais je boxerai dans une autre catégorie. En effet, bien que mon héros, Chico, rêve lui aussi de conquérir un titre de champion, son combat intérieur est plus vertigineux et ne se remporte pas avec une victoire par KO. Sur le ring de mon histoire, Chico baissera sa garde, aux sens propre et figuré, face à Marvin, un ex-détenu devenu son sparring-partner. Ils s’aiment et ce, depuis le premier round d’observation. Le trouble amoureux, c’est tout d’abord ce que je veux capter à travers leurs regards, leurs corps à corps et leurs coups bas sur le ring et hors du ring. Caméra au poing, je serai au plus proche des épidermes, et des décors bouleversants de Port-Saint-Louis-du-Rhône en Camargue, ses plages, ses docks, ses cabanons, ses cités. Le rire est un second souffle vital dans mon septième art. L’humour sera affûté et les punchlines seront inspirées jusqu’à l’inévitable confrontation. Qui de Nikos, docker mais surtout père et entraîneur de Chico, Kazdal, caïd de la prison ou Hasbine Le Barbu initiera la dinguerie qui fera sombrer la romance de mes deux héros dans la tragédie ? Après avoir visité les thèmes du racisme et de la xénophobie, ce troisième opus interrogera l’engrenage redoutable de l’homophobie.” (Rachid Djaïdani)