White Road

Après avoir vécu dans la capitale pendant de nombreuses années, Aldar, consultant politique prospère, retourne chez lui en province pour rechercher sa mère qui a disparu dans la steppe. Lorsqu’il la trouve, ils entreprennent un voyage qu’ils n’ont pas eu le temps de faire de son vivant. Il est accompagné d’une fille nommée Okon. Il la voit d’abord comme une petite amie, puis comme un médium spirituel qui l’aide à retrouver sa mère, et enfin, comme l’essence même de sa nature, son code interne qui lui permet de renaître, d’être sauvé et libéré.

Note d’intention
“White Road est le mythe moderne basé sur la culture kalmique. Le film raconte les sentiments qui vont à l’en- contre de la réalité. Sur ce qui est dans l’air, mais qui est impossible à toucher ou à observer. Ce dont nous semblons être témoins peut finir par n’être qu’un produit de notre imagination. D’un autre côté, il se peut que nous attachions trop d’importance aux sentiments, que nous jugions par la sensation éphémère, que nous lui fassions encore plus confiance qu’aux preuves. Et si nous imaginons que nos sentiments sont factuels et objectifs ? Alors nos rêves, nos souvenirs et nos sens briseraient le temps et l’espace, nous accordant une liberté exquise, mais aussi la peur de l’inconnu.” (