Philippe Rombi

Compositeur de musiques de films.

Compositeur, pianiste, arrangeur, chef d’orchestre.
Philippe Rombi entame des études musicales au Conservatoire national de région de Marseille, en particulier auprès de Pierre Barbiozet pour le piano et de Pol Mule pour la direction : il obtiendra un Premier Prix de direction, une Médaille d’Or en piano et en musique de chambre, ainsi que le Grand prix de la Ville de Marseille.
Lorsqu’il découvre les compositions de John Willaims (notamment pour Star Wars et Rencontres du troisième type), le jeune homme décide de compléter sa formation afin de se spécialiser dans la musique de film. Il intègre ainsi l’Ecole supérieure de musique de Paris, dans la classe d’Antoine Duhamel, d’où il ressort deux ans plus tard avec un diplôme supérieur de composition.
Il fait ses premières gammes sur des courts métrages d’élèves de La Fémis – sa toute première musique de film étant pour le court La Virée de Jean-Yves Philippe, il y aura ensuite Chocolat amer et Presse-citron de Isabelle Broué, Ombres magiques de Patrice Spadoni – avant de rencontrer François Ozon et de composer sa première musique d’un long métrage pour Les Amants criminels en 1999. S’ensuivra une longue et productive collaboration avec François Ozon : il signe les BO Sous le Sable (2000), Swimming Pool (2003), 5 x 2 (2004), Angel (2007), Ricky (2009), Potiche (2010), Dans la maison (2012), Jeune et jolie (2013), Une nouvelle amie (2014), Frantz (2016), L’Amant double (2017).
Il a également composé des musiques pour les films de Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël), les comédies de Dany Boon (La Maison du bonheur, Bienvenue chez les Ch’tis, Rien à déclarer), Jeux d’enfants de Yann Samuell, Le Coût de la vie de Philippe Le Guay, Comme une image de Agnès Jaoui, Mensonges et trahisons de Laurent Tirard…

“Un peu comme un scénariste qui a envie de réaliser, j’aime bien diriger les musiciens parce qu’on peut créer jusqu’au dernier moment. Parfois un regard suffit pour changer le son. Les gens n’imaginent pas le rôle d’un chef d’orchestre s’ils n’assistent pas aux répétitions. Mais un regard suffit pour dire à un soliste qu’il joue trop fort ou qu’il faut être plus émouvant. Et puis je ne me vois pas, en tant que compositeur, dans le dos d’un autre chef d’orchestre pour lui dire comment diriger. Autant prendre la baguette.”

Grand Prix Sacem Musique pour l’image 2018.