Cinéma
Budget : M€
Stade : Développement
Réalisation
- Joann Sfar
- Thomas Bidegain
- Joann Sfar
- Magical Society
- Trésor Films
Synopsis
Adaptation de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.
Plus qu’une simple adaptation, il s’agit d’une relecture cinématographique du parcours existentiel et tragique de Bardamu.
Cette adaptation du chef d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline paru en 1932 entend proposer “une approche personnelle et fascinante restituant toute l’intensité et la complexité de ce chef-d’œuvre littéraire explorant les affres de l’âme humaine sous le prisme de la guerre et de la misère sociale. Via le personnage de Bardamu, le récit nous plonge dans un voyage géographique et intérieur brutal et une quête existentielle sombre et viscérale. Son adaptation capturera cette étrange beauté du désespoir, tout en offrant une relecture moderne et captivante de ce roman intemporel, dans un langage cinématographique innovant”.
“J’ai lu Voyage au bout de la nuit à 15 ans et cet ouvrage fait partie des chefs d’œuvres qui m’ont construit ; je l’ai lu sans rien savoir de Louis-Ferdinand Céline et on peut imaginer comme cela m’a compliqué la vie plus tard, je ne peux pas désapprendre ce livre. Voyage au bout de la nuit est une clé pour comprendre la société française y compris dans ses aspects les plus sombres ou révoltants. Je tourne autour d’une adaptation audiovisuelle de ce roman depuis quinze ans et c’est la rencontre récente de Thomas Bidegain qui a tout déclenché. Thomas est mon auteur de cinéma favori, nous avons les mêmes goûts, le même rire et les mêmes dégoûts. Aujourd’hui nous écrivons, on a commencé le travail au Wepler, comme il se doit. J’ai toujours travaillé sur les symboles qui rassemblent ou qui tendent la société française, Gainsbourg, Saint-Ex, Japrisot. Avec Céline, je suis au lieu maximum de tension, c’est là qu’il faut gratter”précise Joann Sfar
“Près d’un siècle après sa parution, Voyage au bout de la nuit reste une clé de lecture pertinente pour rendre compte de notre époque. La liste est longue de ceux qui se sont frottés aux aventures de ce Bardamu, à son humour désespéré, à sa lucidité médicale, à l’impossible structure picaresque du roman, à l’encombrante figure de l’auteur et l’Himalaya de la langue de Céline. Il fallait un ogre comme Joann pour que le projet puisse prendre vie. Notre joyeuse rencontre a balayé les réticences, notre désir commun de cinéma, de produire des images et du sens, notre fascination irrespectueuse pour la grande œuvre… Et nous voilà au travail, bon pied, bon œil…” complète Thomas Bidegain.