Une erreur de parcours (ex Chair Mathilde) (stoppé)

Cinéma

Genre : comédie noire

Budget : 3,92 M€

Stade : Financement

Lieux de tournage : Région Grand Est


Réalisation
  • Alexandre Charlot
  • Franck Magnier
Scénario
  • Denis Robert
  • Alexandre Charlot
  • Franck Magnier
Production
  • Le Bureau Films
Partenaire(s)
  • CNC (aide au développement, décembre 2017)
  • Région Grand Est (aide au développement, 2018, 10.000€)
  • Rencontres de coproduction francophone (RCF) (Luxembourg, novembre 2019)
Ventes Internationales
  • The Bureau Sales
Acteurs
  • Quentin Dolmaire
  • Corinne Masiero

Synopsis

Adaptation du roman Chair Mathilde de Denis Robert paru aux Editions Bernard Barrault.

Sylvestre est un jeune magistrat brillant mais peu doué pour les relations humaines – encore moins avec le sexe opposé. Au tout début de sa jeune carrière à l’instruction criminelle du Tribunal de Metz, une affaire en particulier va retenir son attention: celle de la disparition d’Emile Landaret, dont le tronc est bientôt retrouvé dans la Moselle. Une nouvelle obsession s’empare alors de Sylvestre: Mathilde Wissembourg, suspecte n°1. Mi-sorcière, mi crapule au vocabulaire de charretier, elle va envoûter Sylvestre au point de lui faire commettre l’irréparable.

Sylvestre Ruppert-Levansky est un jeune magistrat brillant mais peu doué pour les relations humaines, encore moins avec le sexe opposé. Sa petite amie commence à se désintéresser de lui. Lui se passionne pour sa première inculpation : Mathilde Wissembourg, 57 ans, soupçonnée d’avoir découpé son dernier amant à la meuleuse…

Précédent synopsis
L’heure de la retraite a sonné pour Sylvestre Ruppert-Levansky, Président de la Cour d’Assises de Metz. Il a 62 ans et vient de fêter ses noces de perle avec son épouse. Ils n’ont jamais eu d’enfants et disent se “suffire” à eux-mêmes. Cet homme dans la fleur de l’âge se souvient de son enfance, dans un village non loin de cette ville dans laquelle il est revenu pour occuper ce poste de Président il y a cinq ans. La ville de ses débuts. Alors qu’il entame la dernière affaire de sa vie professionnelle, un crime passionnel perpétré par une jeune femme amoureuse, lui revient le souvenir de sa toute première affaire. Il n’était alors que juge d’instruction stagiaire…

Quatrième de couv’
Elle, c’est Mathilde, l’héroïne du livre. Lui, c’est celui qui enquête sur elle, qui écrit le livre. Il se croit fort, affiche son portrait dans son bureau, la nargue. Elle joue la fragilité, l’innocence emmurée. Leur rapport va progressivement s’inverser, se piéger. Mathilde est en prison, accusée d’avoir tué Emile, son amant, puis de l’avoir découpé. Il va fouiller son passé, lire et relire le dossier d’instruction, retrouver ses anciens amants et d’autres cadavres. Son enquête lui fait découvrir une femme étrange, fascinante, inquiétante, envahissante, marquée à mort par les hommes qui l’ont blessée. Progressivement, Mathilde devient une obsession pour lui, une femme vampire. Elle bouleverse sa vie, son travail, les relations avec son entourage. La femme qu’il aime le quitte. Comme Émile a quitté Mathilde…

Note
L’ouvrage Chair Mathilde est inspiré de l’affaire Simone Weber qui a chamboulé l’Est de la France dans les années 1990.

Note d’intention
“Le film est l’adaptation du premier roman de Denis Robert (Chair Mathilde paru en 1990), inspiré de l’affaire Simone Weber. Ce premier procès-spectacle avait remué l’est de la France des années 1990 et fait les choux gras de la presse nationale. Personnage haut en couleur, celle que les journalistes ont surnommée “La diabolique de Nancy” a usé pas moins de 25 avocats sur cinq ans d’instruction, et plusieurs jurés d’Assises. Nous avons fait de Mathilde un personnage plus inquiétant encore que l’original, presque sorcière. Mais c’est surtout la relation complexe et ambiguë entre Sylvestre et le genre féminin qui nous intéressait. L’intrigue noue en vérité deux histoires : l’enquête sur Mathilde et la vie amoureuse de Sylvestre. Le ton sera celui d’une tragi-comédie grinçante, aussi appelée “black comedy”, où les questions de culpabilité ne se limitent pas aux prétoires, où l’ambivalence est de mise, où l’on est tour à tour effrayé et effaré. L’une de nos références principales à l’écriture est le film de Sidney Lumet, 7h58 ce samedi-là (2007), où les victimes sont à peine plus brillantes que leurs assassins. Où l’on oscille entre l’envie que les meurtriers s’en sortent et qu’ils soient punis. Notre choix de travailler ensemble s’est fait naturellement. Il signe notre désir commun d’aller vers un film noir, subtil et jouissif, accessible tant aux amateurs de divertissement qu’au pur polar.” (Alexandre Charlot et Franck Magnier)